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UNKLE

War Stories

UNKLE - War Stories
Chronique Album
Date de sortie : 09.07.2007
Label : Surrender All
5
Rédigé par Jean-Christophe Gé, le 30 juillet 2007
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Cet album est UN CHEF D’OEUVRE, touchant, planant et puissant. Cette collection d’histoires de guerre est bouleversante, sombre et oppressante. C’est en ce qui me concerne la bande de son de l’été, et comme le disque a été enregistré dans le désert californien, ce n’est pas trop en décalage avec la saison.

Cet album est intemporel, grâce notamment à ses influences multiples. On y retrouve une pointe d’électro, une touche de gothique, une bonne dose de gros rock... tout ça mixé et joué par un génie du trip hop à l’oreille aussi musicale que sensible. C’est un album universel à vous procurer de toute urgence et à offrir massivement à Noël, je vous le dis cet album est intemporel.

Cela étant écrit, nous pouvons nous attarder un peu plus sur la source de cette musique. War stories est un troisième album, trois années après Never Neverland passé quasi inaperçu, et surtout presque dix ans après Psyence Fiction, le premier chef d’œuvre d’Unkle avec DJ Shadow en copilote.

Unkle n’est pas tout à fait un groupe, c’est le projet musicale de James Lavelle et de ses invités de marques : Ian Astbury de The Cult, Josh Homme de Queens of the Stoneage déjà présent sur le deuxième Unkle, 3D de Massive Attack alors que son compère Del Naja avait quant à lui participé au disque précédent, et d’autres moins connus ou moins prestigieux (Duke Spirit, Distillers, Autolux). Parmi les précédents collaborateurs à Unkle on trouve des membres des plus grands groupes : Radiohead, The Verve, Primal Scream, The Stone Roses, Beastie Boys... la liste est longue et ressemble au rock’n’roll Hall of fame des quinze dernières années.

Aux invités de prestige, s'ajoute pour ce disque, un lieu de naissance remarquable. Il a été enregistré né dans le studio des Queens of the Stone Age au beau milieu du désert californien. Cela lui a forcément donné des accents américains et électriques. La BO d’un Mad Max moderne ou, « plus réaliste », celle de la guerre en Irak, un désert et des histoires de guerre donc.

Les invités, plus rock et cuir noir que d'habitude contribue aussi beaucoup à cette ambiance particulière entre rock et trip hop ce qui laisse beaucoup de place à la musique pour s'exprimer. J'ai particulièrement apprécié la participation de Ian Astbury. Dans cette ambiance de désert il y gagne une certaine crédibilité pour le rôle qu’il a tenu dans la tournée la plus loufoque depuis la disparition de Jim Morrisson. La profondeur de sa voix dans les morceaux qu'il chante fait oublier cette indélicatesse et il y laisse un Burn my shadow digne du roi des lézards.

Ecoutez ce disque, il le faut !
tracklisting
    01. Intro
  • 02. Chemistry
  • 03. Hold My Hand
  • 04. Restless (feat. Josh Homme)
  • 05. Keys To The Kingdom (feat. Gavin Clark)
  • 06. Price You Pay
  • 07. Burn My Shadow (feat. Ian Astbury)
  • 08. May Day (feat. The Duke Spirit)
  • 09. Persons & Machinery (feat. Autolux)
  • 10. Twilight (feat. 3D)
  • 11. Morning Rage
  • 12. Lawless
  • 13. Broken (feat. Gavin Clark)
  • 14. When Things Explode (feat. Ian Astbury)
titres conseillés
    Hold My Hand - Keys To The Kingdom - Burn my shadow
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