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Tribes

Wish To Scream

Tribes - Wish To Scream
Chronique Album
Date de sortie : 20.05.2013
Label : Island Records
45
Rédigé par Mélodie, le 20 mai 2013
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A l’heure où Razorlight se retirent de scène, un autre groupe pourrait bien reprendre le flambeau : Tribes.

Formés en 2010 dans le quartier emblématique de Camdem, à Londres, Tribes ont vu le jour grâce à Johnny Lloyd, Jim Cratchley, Dan White et Miguel Demelo. Le groupe fait partie de cette nouvelle génération de rockeurs qui passent après le raz-de-marée Doherty. En 2011, ils sortent deux EP, We Were Children et When My Day Comes qui leurs confèrent un certain succès et les encouragent pour la parution, l’année suivante, de leur premier album Baby. Ce premier opus, est produit par le grand Mike Crossey à qui l’on doit les Arctic Monkeys, entre autres. Johnny Lloyd et sa clique enchainent par la suite les festivals et les premières parties, dont celle de The Kooks pour leur tournée britannique, et celle de Kaiser Chief pour leur tournée mondiale. Les quatre anglais se disent très inspirés par des groupes comme Nirvana et Pixies. Des influences qu’on retrouve souvent dans leur musique.

Wish To Scream est leur deuxième album. Pour réaliser ce nouvel opus, le groupe s’est offert le luxe d’enregistrer dans le prestigieux Studio Sound City de Los Angeles. Un studio qui a vu passer les plus grands, notamment Nirvana avec l’album Nevermind.
Wish To Scream possède une petite saveur californienne. C’est un album qui sent bon le soleil. Les titres sont très différents les uns des autres, et en même temps, on ressent un certain fil conducteur. D’un côté, des chansons très rock, avec un tempo très marqué, qui peuvent faire penser à certains tubes d’Oasis (How The Other Half Live, Never Heard Of Graceland, Sons And Daughters) et d’un autre, des titres jazzy, avec un son très vintage (Wrapped Up In A Carpet, It Never Ends, Looking For Shangri-La). Ces dernières font d’ailleurs penser à certaines chansons de T-Rex ou encore Gilbert O’Sullivan, notamment It Never Ends, où la voix retravaillée de Johnny Lloyd n’est pas sans rappeler Alone Again (Naturally) de O’Sullivan.

Quant à Wrapped Up In A Carpet, on croirait entendre Marc Bolan. Tribes ont également joué la carte de l’originalité en prenant le parti d’inclure du saxophone dans certains titres tels que ce même Wrapped Up In A Carpet et Street Dancin'. Ce mélange des genres entre rock brut et airs jazzy se révèle très séduisant. Les comparaisons ne s’arrêtent d’ailleurs pas là. A l’écoute de ce nouvel album, on est frappé par la ressemblance avec Razorlight. Les grands fans de Johnny Borrel devraient trouver leur bonheur dans cet album. La comparaison va jusqu’à la voix de Johnny Lloyd que l'on prendrait aisément pour celle du leader de Razorlight. Ceux qui en douteraient peuvent écouter Dancehall ou Sons And Daughters.

On a souvent coutume de dire que le deuxième album est souvent le plus difficile à enregistrer. Tribes ont réussi l’épreuve sans grandes difficultés. Wish To Scream régale nos oreilles de petites pépites tantôt rock tantôt jazzy. La place vacante laissée par Razorlight est prise par Tribes, et c’est tant mieux !
tracklisting
    01. Dancehall
  • 02. Get Some Healing
  • 03. How the Other Half Live
  • 04. Wrapped Up In A Carpet
  • 05. Never Heard of Graceland
  • 06. It Never Ends
  • 07. Looking for Shangri-La
  • 08. Sons and daughters
  • 09. One Eye Shut
  • 10. Englishman on Sunset Boulevard
  • 11. Street Dancin'
titres conseillés
    Wrapped Up In A Carpet, It Never Ends, Looking For Shangri-La
notes des lecteurs
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