NZCA Lines, aka Michael Lovett, revient en ce début d'année avec un second effort solo. Infinite Summer voit l'arrivée de la guitariste Charlotte Hatherley (Ash, Bat for Lashes) et de la batteuse de Hot Chip, Sarah Jones, qui permettent à ce projet solo de se renouveler et ajouter une énergie bienvenue.
Dès l'introduction avec Approach, faite d'envolées au violon et d'un phrasé en français mystérieux, Michael Lovett nous emmène dans son trip musical, à la fois nostalgique et terriblement contemporain, effréné mais profondément torturé.
Il nous sort ensuite d'emblée le titre phare de ce second opus, Persephone Dreams, à grand renfort de synthé désuet, de rythmique funk, d'emphase électrique et de chant vocodé mélancolique. Plus loin, l'euphorique Two Hearts mixe lui beats aliens et voix funky comme un Hot Chip qui serait bloqué dans les années 80.
Infinite Summer est assez peu surprenant sur les douze plages qu'il propose mais reste assez solide pour se le permettre. Le milieu d'album nous offre ainsi une succession de titres à l'atmosphère éthérée (Infinite Summer, New Atmosphere, Sunlight, Jessica) avant de nous assener de compositions electro pop plus débridées (les Daft Punkiennnes How Long Does It Take et Dark Horizon, Do It Better et son refrain entrainant).
Sans se prétendre devenir l'album de l'année, Infinite Summer n'en demeure pas moins une très bonne surprise en ce début 2016, hélas fortement passée inaperçue au milieu de nombreuses excellentes sorties – britanniques mais pas que – ces dernières semaines.
tracklisting
01. Approach
02. Persephone Dreams
03. Chemical is Obvious
04. Two Hearts
05. Infinite Summer
06. New Atmosphere
07. Sunlight
08. How Long Does It Take
09. Jessica
10. Do It Better
11. Dark Horizon
12. The World You Have Made For Us
titres conseillés
Persephone Dreams, How Long Does It Take, The World You Have Made For Us