Gold Panda

Nous avions laissé Gold Panda en 2013 avec son deuxième album, Half Of Where You Live, alors qu'il avait décidé de reléguer le downtempo au profit d'une électro plus dansante et dancefloor. Au printemps 2014, il s'envole au Japon avec une photographe pour un projet d'un nouveau genre.

Passionné par la culture et les paysages du Pays du Soleil Levant, comme il avait déjà pu nous le laisser entrevoir sur son premier album, Gold Panda se fait accompagner par une photographe avec pour idée de réaliser un documentaire sur son périple ; finalement, le projet est avorté mais il garde le matériel pour un nouvel album. S'inspirant des clichés pris par son amie, il écrit ce Good Luck And Do Your Best.

Retour aux sources ici avec un son plus ambiant, comme à ses débuts : downtempo mais aussi rythmes dansants sont au rendez-vous. La texturisation des morceaux (sur Metal Bird ou Autumn Fall par exemple) confère à ce Good Luck And Do Your Best une certaine authenticité. On vagabonde autour d'une atmosphère nous intimant à rejoindre un monde où Orient et Occident se fondent et se confondent, où la tradition rejoint la modernité (In My Car). Les influences japonaises sont omniprésentes (comme sur In My Car). Souvent, l'humeur est plus à la nostalgie (Unthank) qu'à la fête, sans pour autant en oublier les rythmes dansants (Chiba Nights).

On notera l'utilisation de la guitare, instrument assez inhabituel pour Gold Panda sur I Am A Real Punk. Time Eater est le titre parfait pour résumer Good Luck And Do Your Best : les quelques dissonances rendent le morceau nostalgique mais les basses s'invitent, viennent contrebalancer cette impression et apporter une touche de modernité.

Pour son troisième album, Gold Panda rend à nouveau hommage au Japon à travers une atmosphère onirique et contemplative. Plus posées que celles de Half Of Where You Live, les compositions mélangent modernité et tradition pour un son chaleureux.