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Furia Sound Festival

Cergy-Pontoise, du 24 au 26 juin 2005

Live-report rédigé par Fab le 27 juin 2005

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Seconde journée du Furia Sound Festival ce samedi sous les nuages cette fois-ci. Après avoir miraculeusement échappé à l'orage la veille, les festivaliers n'auront à endurer que quelques gouttes de pluie tout au long de cette journée placée sous forte influence punk avec les prestations attendues des américains d'Antiflag, Pennywise et Millencolin.

Arrivé trop tard pour découvrir Jabul Gorba et Thirty Six Size, et en raison de l'annulation de dernière minute de La Rumeur, c'est donc avec The Film que cette journée musicale débute. Popularisé en France par l'irritant Can You Touch Me ?, le duo français composé de Benjamin Lebeau et Guillaume Brière prouve en 45 minutes qu'il possède bien d'autres cordes à son arc. Accompagnés sur scène par un saxophoniste/claviériste et un batteur, le quatuor distille une musique accrocheuse et rythmée que le jeune public ne manque pas d'apprécier. Dommage qu'un manque d'originalité évident et une certaine répétitivité viennent quelque peu dégrader l'ensemble.

Détour rapide vers la grande scène pour les sympathiques Wriggles avant de se déplacer à nouveau pour Deportivo, programmés à la même heure que les insupportables Gomm. Figure de proue de la nouvelle scène rock française, le trio se révèle bruitiste et peu inspiré, multipliant tout au long de son set les clichés. Bien peu convaincant au final.

Le choix suivant est rapidement effectué entre Sinclair et les jeunes punk de Full Screen que l'on pourrait presque prendre pour la première partie des « stars » à venir durant le reste de la soirée. Loin d'être la révélation de l'année, ces quatre français sont toutefois soutenus par un public venu nombreux.

Les choses sérieuses commencent ensuite avec l'arrivée sur scène d'Antiflag. Véritables punks dans le sens noble du terme, habillés en noir des pieds à la tête, les quatre américains font le spectacle devant une fosse en pleine ébullition. Quelques discours politiques servent de transition d'une chanson à l'autre, et le groupe n'oublie pas bien entendu de laisser transparaître son aversion pour George W Bush. Du travail propre et efficace !

C'est environ une heure plus tard que Pennywise se chargent d'enfoncer le clou. Même lieu, même public, seul le groupe change. Dès les premières notes, la fosse entre en transe et les pogos et slams s'enchainent sans discontinuer. Emmené par le charismatique Jim Lindberg au chant, le quatuor ne laisse à aucun moment la pression retomber, même si les nombreux messages à caractère politique paraissent un peu trop calculés pour être vraiment sincères.

Malgré la rude concurrence de Kyo, dont le public se partage entre les fans et les lanceurs de tomates, Deckard parviennent à attirer une fosse tout à fait honorable pour le dernier concert de leur tournée française. L'absence de leur batteur habituel ne se fait pas sentir et Chris Gordon ne manque pas l'occasion de clamer sa joie de se produire à Cergy. La setlist est à l'image de celles des précédents concerts, à savoir un mélange des anciens titres écrits à l'époque de Baby Chaos avec les compositions plus récentes de Dreams Of Dynamite & Divinity. A peine trois quarts d'heure plus tard le groupe quitte la scène avant de revenir pour un ultime rappel sous les applaudissements des fans.

Une journée finalement beaucoup plus rythmée que celle du vendredi, en attendant les prestations attendues de Kasabian, Therapy ? ou The Infadels le lendemain...
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