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Furia Sound Festival

Cergy-Pontoise, du 23 au 25 juin 2006

Live-report rédigé par Fab le 3 juillet 2006

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Une bonne nuit de repos n'aura pas été de trop pour remettre sur pied l'ensemble des festivaliers après avoir passé la journée du vendredi à parcourir le site très valonné du festival.

Lancée d'emblée sur la scène principale, la Team Nowhere au grand complet est la première à enflammer les jeunes amateurs de metal en mal de sensations. Si le jeu de scène du collectif se veut impressionant avec une dizaine de musiciens présents lors de chaque morceau joué, l'intérêt musical est quant à lui bien moindre et l'attitude de certains se noie rapidement dans les clichés du genre. Un concert-défouloir surtout réservé aux jeunes.
A peine une heure plus tard, les jeunes mancuniens de Kill The Young investissent les lieux avec l'espoir de faire vibrer les fans ainsi que l'imposant public massé face à la scène principale. Une fois encore, l'impression laissée par le trio est mitigée : certes leur expérience ainsi que leur savoir-faire scénique ne sont plus à démontrer, mais la qualité des compositions s'avère toujours aussi peu convaincante. Un détail que la fosse semble négliger à la vue des nombreux pogos et slams sans cesse déclenchés.

La charmante prestation des Mystery Jets quelques minutes plus tard n'en sera que plus appréciable. Pour son premier festival en France, le groupe puise allégrement dans les meilleurs titres de son premier album (You Can't Fool Me Dennis, The Boy Who Ran Away, Purple Prose...) après avoir formidablement ouvert son set sur l'endiablé Zoo Time et testé avec succès une composition inédite. Un premier show convaincant en dépit de la relative froideur du public local.
Le hasard de la programmation amène à nouveau la majorité du public à se déplacer vers la grande scène pour y suivre les belges de Venus pour un set efficace et donc très convaincant alors que Yann Tiersen, étrangement programmé sur la scène 3, déplace les foules pour un surprenant concert très électrique.
Les cinq londoniens de White Rose Movement investissent à leur tour le chapiteau pour un concert d'environ quarante cinq minutes où le rock et les sonorités new wave font bon ménage. Certes la timidité du groupe se traduit par une certaine froideur, mais quelques titres tels Cruella, Love Is A Number ou Girls In The Back se révèlent terriblement efficaces et dansants en live. La preuve que White Rose Movement ont bien plus à proposer que quelques poses inutiles et des coupes de cheveux à la Bravery.
Les Dead Kennedys prennent alors le relai pour un des concerts les plus attendus du festival. La reformation du groupe promettait beaucoup et la prestation du groupe ne manqua pas de confirmer les nombreux espoirs des amateurs. Avec énergie et une bonne dose de communication, les américains n'ont pas manqué leurs retrouvailles avec le public français.

La fin de soirée approche à grand pas, et avec elle la question du jour : Pete Doherty daignera-t-il nous honorer de sa sainte présence ? La réponse nous sera annoncée quelques minutes seulement avant le concert très prisé des Têtes Raides, l'annulation des Babyshambles devenant la grosse déception de la journée. Une fois de plus, l'ancien Libertines aura montré un insultant manque de respect envers ses musiciens, ses fans et bien entendu l'ensemble des responsables du festival.
artistes
    DEAD KENNEDYS
    BABYSHAMBLES
    TEAM NOWHERE
    ENHANCER
    KILL THE YOUNG
    VENUS
    TETES RAIDES
    FISHBONE
    SYD MATTERS
    GUERILLA POUBELLE
    YANN TIERSEN
    ARTHUR H
    GOJIRA
    THE YOUNG GODS
    GBH
    MYSTERY JETS
    WHITE ROSE MOVEMENT
    BAXTER DURY
    MOUSS ET HAKIM
    GUARAPITA
    CONFLICT
    MESSER CHUPS
    THE ELEMENTS