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MaMa Event

Paris, du 12 au 14 octobre 2016

Live-report rédigé par Déborah Galopin le 23 octobre 2016

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Jeudi, dès 19h15, commence le second round du marathon du MaMa Festival. En plus du froid, la pluie s'invite, et même si nous sommes à l'abri dans les salles de Pigalle, il nous faut quand même essayer de passer entre les gouttes entre chaque concert. Pas question de rester enfermés au même endroit lors du MaMa Festival. Il y a tellement de choses à voir, qu'on ne veut pas en louper une miette.

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Comme la veille, nous commençons notre soirée à la Cigale. Alban Lico est le premier à monter sur scène pour un court set d'une vingtaine de minutes, seul avec ses instruments et sa voix. Quelques titres en français, d'autres en anglais. On sent qu'il est encore jeune, que son univers n'est pas encore totalement mature, mais il a le mérite de gérer saxophone, clavier et chant.

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Il est suivi par Fyfe, projet de Paul Dixon Tout comme The Slow Show hier, lui et son groupe nous viennent de Manchester. Ils sont trois sur scène, avec des percussions, des guitares et une bonne part de MAO (musique assistée par ordinateur). Le public reste relativement stoïque malgré la qualité de la musique. Ce n'est qu'à l'annonce du dernier morceau, Solace, digne d'une Bande Originale que le public se montre plus enthousiaste.

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Nous nous attardons encore un peu à la Cigale pour voir Youssoupha, puisque il s'agit de la dernière date de sa tournée. DJ Myst alias « la légende » le présente comme le « meilleur rappeur français ». Bien que nous le connaissions pour son titre On Se Connaît, nous émettons quand même quelques doutes... En guise de bonjour, il nous chante Salaam. Ses paroles sont assez mégalos et en deviennent rapidement agaçantes. Sans compter qu'il passe plus de temps à chauffer son public à coup de « bras en l'air, bras en l'air » que de chanter. Nous préférons donc aller voir ce qu'il se passe ailleurs, peu convaincus par le concert qui s'annonce.

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C'est aux Trois Baudets qu'on part se faire dorloter avec les doux mots du canadien Louis-Jean Cormier. Avant de commencer, il prend l'accent français pour se faire comprendre et nous dire « bonjour ». Entre nous, il n'en a pas besoin, mais il a au moins le mérite de faire rire la salle. Il est taquin et on aime ça. En plus du sens de l'humour et de la scène, il a aussi et surtout celui des textes. Il nous raconte des histoires qui finissent mal comme avec Le Jour Où Elle M'a Dit Je Pars, c'est presque comme une berceuse pour notre cœur. Pas de rancœur, juste de la tendresse, une sincérité juste. L'orchestration ne nous endort pas, dynamique sur les couplets, discrète sur les refrains avant de repartir de plus belle. C'est triste, mais c'est beau, c'est triste sans être déprimant. Et s'il écrit des chansons d'amour pour se vider le cœur, il écrit aussi des chansons engagées pour prendre position comme avec La Fanfare.

Après l'excellent concert de Louis-Jean Cormier, nous partons en quête d'un nouveau groupe, un nouvel artiste à nous mettre sous la dent, à la recherche d'une nouvelle pépite. Il faut croire qu'il est difficile de passer après le songwriter, puisque après avoir fait le tour de trois salles (la Cigale, la Boule Noire et les Trois Baudets) nous abdiquons, préférant nous arrêter un instant pour aller manger un morceau et reprendre des forces.

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On termine la soirée au Backstage by the Mill avec le jeune groupe Irlandais The Academic. Si leur album Loose Friends nous sert un rock simple mais bien dynamité, sur scène, la déception est grande. La sonorisation trop élevée nous empêche d'apprécier les instruments qui se font gueulards. Les morceaux qui se ressemblent et se révèlent plus fouillis donnent l'impression que leur objectif est juste de faire le plus de bruit possible. La voix du chanteur n'est pas sans nous rappeler celle de Declan McKenna, mais est loin d'être à la hauteur de ce dernier. Le chant est inégal et par instant nous vrille les tympans. Peut-être l'adolescence est-elle en cause, mais en attendant, on a franchement connu mieux...

Une seconde soirée en demie-teinte, entre quelques déceptions, des groupes qui ne correspondaient pas forcément à nos goûts musicaux, mais heureusement, une bonne surprise avec le Canadien. On en attend un peu plus du dernier soir.
artistes
    YOUSSOUPHA
    LA FINE ÉQUIPE
    JOACHIM PASTOR
    JACQUES
    BIRDY NAM NAM
    SHANNON WRIGHT
    JEAN TONIQUE
    DBFC
    MESPARROW
    OTIS STACKS
    BATUK
    THE ACADEMIC
    LE COLISÉE
    WOODIE SMALLS
    LES GORDON
    THE DIZZY BRAINS
    3SOMESISTERS
    FHIN
    LOUIS-JEAN CORMIER
    KIZ
    LOWLY
    ALIOCHA
    CLÉA VINCENT
    ART OF SHADES
    CHOCOLATE GENIUS
    CHINE LAROCHE
    BRISA ROCHÉ
    ALBAN LICO
    NAPOLEON GOLD
    FYFE
    LOUISE ROAM
    FEYNMAN
    DÉLICIEUSE DJs
    DOUCHKA
    ROCHE MUSIQUE B2B
    HAUTE
    LADYLIKE LILY
    ROCKY
    TAMBOUR BATTANT
    RAKIA
    GUILLAUME PERRET
    NONSENS
    L.O.A.S
    KO KO MO
    GEOFFROY MUGWUMP
    MT. WOLF
    JUPITER OKWESS
    SAMITO
    TULEGUR
    KUMISOLO
    SOCIETY OF SILENCE
    LE ROI ANGUS
photos du festival