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Interview publiée par Jean-Christophe Gé le 1er août 2007

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Interview rock’n’roll avec un groupe electro rock. Les New Young Pony Club évoluent sur une planète qui va très vite. Au printemps, ils jouaient entre deux groupes à un Indie Inrock Club, à l’été leur premier album sort en Angleterre et à l’automne, c’est Barclay qui s’en chargera pour la France. Le buzz enfle, la pression monte, le point presse s’étend en longueur. Il est 23h, le groupe est sur scène dans 45 minutes et il répond encore à des interviews après une séance photo, habillée, pour Playboy.

Tahita Bulmer et Andy Spencer, les deux têtes pensantes du groupe trouvent quand même le temps de répondre à quelques questions pour Sound of Violence. Si peu de temps avant de monter sur scène, ils sont déjà un peu dans leur show. Rejouant le rôle qu’ils aiment jouer du groupe bicéphale qui aime se tirer la bourre, chantant et tapant en rythme sur la table à presque toute les questions. Le temps pour Tahita de vider une bombe de laque et l’interview est en boîte.

Vous savez qu’il y a un centre de poneys juste à côté du Cabaret Sauvage ?

Oh oui nous avons vu ça en arrivant ce matin. Nous pensions que nous étions déjà très connus ici et que les indications « club de poneys » étaient pour nous. [Ndlr : s’en suit une pseudo dispute, ça fait partie de leur jeu, entre Tahita et Andy sur la différence entre un centre équestre et un centre hippique. Pas facile à suivre]

La première fois que je vous ai vus, c’était à un mini festival plutôt rock et ce soir c’est une soirée electro. Dans quelle ambiance préférez vous jouer ?

C’est difficile à dire avant d’avoir joué (rires). En général le public est plus réceptif et plus dansant dans les ambiances électro, mais nous gardons un très bon souvenir de notre passage à le maroquinerie. [Ils se débrouillent pas mal en français. Nous passons quand même un bon moment à répéter en français « nous sommes le nouveau et récent club de poneys » pour leur présentation].

Vous faites des DJ Sets ?

Oui, nous faisons tous le DJ à l’occasion. Nous le faisions avant de jouer dans un groupe. Enfin, tout le monde est capable de passer des disques. Tahita : j’en ai fait à Paris il n’y a pas très longtemps dans une boîte assez sympa sous un pont. [Ndlr : le showcase, so hype ! Pas mal le name dropping]

Quels sont les disques que vous préférez passer pour danser ?

Michael Jackson [ensemble]. Je défie quiconque de pouvoir écouter un titre de Michael Jackson sans au moins taper des pieds et remuer la tête. Et là ils partent dans un medley à deux de ses chansons. Nous devrions faire une reprise sur scène.

Mise à part Michael Jackson, quelles sont vos influences musicales ?

Madonna, Duran Duran, Adam & The Ant, The Clash, les Damned, le punk britannique et la new wave américaine. En ce moment nous écoutons aussi beaucoup de musique brésilienne.

Votre style et vos chansons sont très aboutis. Cela ne fait pourtant que trois ans que vous jouez ensemble, vous avez joué dans des groupes précédemment ?

Ca fait trois ans que nous avons formé le groupe, mais Tahita et moi faisons de la musique ensemble depuis cinq ans maintenant. Le groupe live en revanche ça ne fait qu’un an. La scène c’est nouveau pour nous, parce que nous ne voulions pas jouer les morceaux avec plein de bandes, il nous fallait un vrai groupe pour cela.

Votre label est australien, pourquoi être allé le chercher ci loin alors qu’il y a beaucoup de buzz autour de vous ?

La maison mère de Modular est en Australie, mais c’est le bureau londonien qui nous a signé. De toute façon aujourd’hui avec les majors tous les labels sont anglais ou américains, ça n’a pas beaucoup d’importance.

Pourquoi avoir réenregistré votre album alors qu’il était près depuis un an ?

C’est vraiment un ré-enregistrement. Les chansons sont écrites depuis très longtemps. Un premier album c’est assez juvénile car c’est la collection de toutes les chansons écrites depuis l’adolescence. La plupart n’ont quasiment pas changé, il y a juste plus de parties vocales sur certaines. Nous avons maintenant accès à du meilleur matériel, c’est pour ça que nous avons voulu le réenregistrer.

Quelles sont les chansons les plus récentes dessus ? Avez-vous commencé à en écrire des nouvelles ?

Les dernières chansons écrites pour l’album sont I Am Your Fan et Telling To People. Nous écrivons toujours des chansons, mais nous ne savons vraiment pas à quoi ressemblera notre prochain disque. Il sera certainement très différent de celui-ci, nous aimons faire des choses nouvelles, pourquoi pas un album de folk. [En faisant une interview de NYPC on fait plein de digressions sur la musique et on rigole pas mal]

Un dernier mot des poneys aux froggies ?

Allez dans la fosse et venez danser avec nous.

La review du concert au cabaret sauvage par Delphine se trouve là.