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Baddies

Interview publiée par Aurélien le 27 novembre 2009

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Voilà déjà maintenant quelques mois, en marge du Gurtenfestival de Berne et surtout du premier concert sur sol suisse de Baddies, Sound Of Violence s'entretenait longuement avec les quatre sympathiques membres formant le jeune groupe anglais. Dans une ambiance des plus décontractées, le quatuor britannique s’est présenté à nous à l’aube de sortir son premier album studio intitulé Do The Job, entre anecdotes du passé et plans pour le futur.

Afin de faire davantage connaissance avec vous, rapidement, pouvez-vous expliquer comment vous êtes vous rencontrés et pour quelles raisons avez-vous décidé de jouer de la musique ensemble ?

Michael: Jim et moi-même sommes jumeaux, donc à vrai dire, nous avons très vite fait connaissance (rires)! Ensuite nous avons croisé, bien plus tard, le chemin de Danny notre bassiste et de Simon notre guitariste. Pour être précis, ma rencontre avec Danny s’est faite par le biais d’un ancien petit boulot et celle avec Simon, grâce à la copine de mon frère, durant une séance des alcooliques anonymes... En fait, on s’est tous rencontré là-bas (rires)!
Bref, avant de les rencontrer, mon frère et moi-même jouions dans un autre groupe, Engerica. Mais vu que le courant est rapidement passé entre nous quatre et surtout que je n’en pouvais plus d’être si proche avec mon jumeau, je souhaitais vraiment commencer une nouvelle aventure musicale avec eux, au sein d’une formation inédite, d’un nouveau nom. Et cette volonté a fait naître Baddies.

Justement, à propos du nom de votre groupe, que signifie-t-il pour vous ?

Danny: Lorsque tu regardes un genre de film pas très sérieux, les méchantes personnes ou les vilains si tu préfères sont appelés les "Baddies" en argotique anglais. Il faut penser au côté dessin animé du terme, à l’instar du Joker dans Batman. Les "Baddies" ne sont pas les bonnes personnes, elles sont mêmes diaboliques. En plus, le mot est un peu grossier, par exemple un enfant utiliserait ce mot, mais pas un adulte. Ainsi je pense que le terme désigne bien, à mes yeux, les deux différentes parties de notre musique, d’un côté, sombre et dure et de l’autre, malhonnête et caricaturale. Et finalement, c’est un mot facile à retenir pour un groupe !

Depuis que vous vous êtes faits un nom dans le milieu, comment votre vie a-t-elle changé ?

Jim: Premier fait marquant, nous avons délaissé nos petits boulots respectifs (centres d’appel, bureaux, etc...) pour nous focaliser sur le groupe et notre musique. Deuxième point important, voire même celui qui a le plus de valeur pour nous, nous sommes constamment en tournée au quatre coins de l’Europe. Même si nous faisons énormément de choses, que nous voyageons à gauche et à droite à longueur de journée et que ça peut sembler parfois assez fatigant, nous aimons le faire. Les pénibles et longues heures de trajets sont instantanément oubliées et valent incontestablement nos quarante-cinq minutes sur scène quasi-quotidiennes.
Michael: Quand nous prenons part à des festivals comme le Gurten, nous nous rendons compte du changement et de la chance que nous avons. Tout le monde est si bon avec nous, les gens dans la foule, les organisateurs... On nous ouvre les portes, on nous transporte notre matériel, tout cela semble irréel lorsque nous repensons à notre vie quelques mois en arrière.

Pour arriver à ce stade actuel qu’on peut qualifier de relatif succès auprès d’un public toujours plus nombreux, est-ce qu’il faut simplement se focaliser sur sa musique ou essayer de trouver d’autres moyens pour attirer les gens? Je pense en particulier à votre tenue de scène commune, chemises bleues, pantalons noirs...

Danny: Le look vestimentaire que nous avons adopté a été influencé par la ressemblance entre Mike et Jim, par le fait qu’ils soient jumeaux. Cela a commencé comme ça, mais ce n’était pas une décision consciente pour nous de nous habiller pareillement. Il faut plus le voir comme une progression naturelle, une sorte d’extension de cette similarité entre eux deux. Il est probable que certaines personnes vont nous prendre pour des stylistes, mais ça serait mal nous connaître. Lorsque nous enregistrons, lorsque nous jouons sur scène, nous portons ces vêtements. Pour nous, c’est presque comme aller au travail, à l’image d’un policier, d’un pompier ou d’une infirmière qui mettrait son uniforme. Dès le moment où nous enfilons nos chemises bleues et nos pantalons noirs, nous prenons l’attitude de Baddies.
Simon: Je pense pouvoir dire qu’aucun de nous à la fibre mode ! Mais quand tu fais partie d’un groupe, il y a une sorte d’obligation de réflexion au sujet de l’apparence voulue, du fait d’être cool, de marquer les esprits. Et en plus, je trouve qu’aucun membre ne doit être vu comme une personne en particulier car nous sommes un tout. Donc porter l’uniforme est une voie très égalitaire à suivre pour notre groupe. Nous ne pensons pas "tiens, il s’est acheté une chemise noire, je dois vite m’en procurer une encore plus belle". Finalement, d’un point de vue strictement personnel, je n’aime pas du tout cet aspect de l’industrie musicale !
Jim: En nous créant une certaine image, c’est un bon moyen d’être reconnu. Tout le monde nous en parle, que ça soit toi à l’instant ou les journalistes lors de chaque entretien, donc vraisemblablement l’effet voulu fonctionne !
Danny: Tout à fait d’accord, qu’on nous aime ou non, ça pousse le public à se demander qui nous sommes lorsqu’on joue et à mieux nous reconnaître après un concert.

Un nom de groupe attractif, des tenues vestimentaires intrigantes, vous semblez avoir trouver la bonne formule pour percer dans le secteur. Pouvez-vous déjà vivre de votre musique ?

Jim: Je pense que nous gagnons assez d’argent pour vivre.
Danny: Non (rires) !
Simon: Nous arrivons enfin au point où nous pouvons subvenir à nos besoins par nous-mêmes. Tout l’argent que l’on gagne est investi d’une manière ou d’une autre dans le groupe pour pouvoir continuer à aller de l’avant. Nous espèrons que lorsque l’album sera dans les bacs, nous serons dans une position où le futur sera moins incertain et que nous pourrons envisager de nous projeter financièrement dans le long terme. En ce moment, nous vivons plus au jour le jour, en gagnant des ressources qui nous garantiront de continuer le prochain mois et ainsi de suite. Nous ne sommes vraiment pas dans une position où nous pourrions nous contenter de mettre notre argent à la banque parce que nous ne savons évidemment pas si nous pourrons continuer à gagner notre vie en jouant de la musique pour toujours. Nous ne sommes certainement pas riche, mais nous travaillons très dur, et ce que nous entreprenons semble porter ses fruits pour le moment. Lorsque notre dur labeur aura payé, nous pourrons envisager de mettre sur pied une autre tournée, de monter de nouvelles vidéos, d’engager de nouveaux collaborateurs ou un nouvel agent qui, il faut le dire, n’est pas le meilleur pour le moment, mais il s’en rapproche (rires).

Parlons maintenant plus précisément de votre musique. Entre vous, qui s’occupe de composer les titres ou d’écrire les paroles ?

Michael: En général, nous écrivons tous ensemble. Cependant, il y a certains morceaux, comme par exemple Battleships, que j’écris d’abord de mon côté et ensuite que je propose aux autres. Ou vice-versa, parfois, ça sera un d’eux qui arrivera vers moi avec un nouveau riff de guitare et voudra un retour. J’écris la mélodie, j’écris les paroles par-dessus, mais il faut plus voir ce processus comme un effort de groupe car Baddies est un ensemble. En effet, ce n’est pas juste une question d’égos ou de personnes meilleures que d’autres. Cette façon d’opérer est une sorte de gage de qualité musicale à nos yeux. Et pour être honnête, lorsque j’essaye de composer des titres de mon côté, il manque toujours un petit quelque chose, parce que ça ne peut pas fonctionner sans une histoire commune au groupe. Et je sais que c’est le même sentiment pour Jim, Simon et Danny car nous ne composons pas de chansons seuls dans notre petit coin, cela nous est impossible. Ce n’est pas quelqu’un qui fait tout le boulot et les autres qui se cachent derrière. Aucun de nous n'est remplaçable, on fait tous partie du truc. Si Baddies était un mur, nous serions ses briques (rires).

De quelle manière pensez-vous que votre musique a évolué depuis vos débuts ?

Jim: Quand nous avons commencé à jouer ensemble, Mike était dans un autre groupe initialement et il savait pertinemment que ce groupe était proche de sa fin. Alors il en a profité pour écrire une quantité de nouvelles chansons de son côté car il souhaitait continuer à faire de la musique. Puis, je me suis mis à jouer de la batterie pour lui, Simon est venu nous aider, mais nous n’avions pas de local pour répéter jusqu’à ce que nous décidions de bouger chez Danny. Donc, au début du groupe, nous utilisions de nombreux morceaux composés par Mike. Ensuite, à partir de ce point, nous avons lentement évolué vers notre propre son actuel. Et il faut dire que l’ancien son était bien différent du nouveau. A l’époque cela sonnait plutôt comme…
Danny: ...de la merde (rires) ! Cela a commencé avec des sonorités très rockabily, des influences 50’s mais dans une voie assez heavy, plus comme Queens Of The Stone Age et leur chanson No One Knows pour le beat ou encore The Eighties Matchbox B-Line Disaster en général. Une sorte de mélange entre tout ça. Puis, à partir de ce moment, nous avons apporté notre propre touche personnelle dans l’écriture. L’évolution s’est faite très naturellement et nous pouvons dire, maintenant, que nous sommes vraiment fiers de la tournure musicale prise par nos compositions.

Maintenant que vous le dites, il est vrai que lorsqu'on écoute votre musique, on ressent une attirance vers le rock heavy. Pouvez-vous m’en dire encore un peu plus au sujet de vos influences ?

Jim: Queens Of The Stone Age est probablement une grande influence pour Baddies. The Eighties Matchbox B-Line Disaster et The Clash en font certainement également partie. Personnellement, Dave Grohl est mon batteur préféré car il a un jeu puissant et pas si compliqué.
Simon: Je pense que la clé de notre son est qu’il y a beaucoup d’éléments qui le composent. Nous venons tous de milieux musicaux tellement différents et donc nous apprécions chacun nos propres styles. Par exemple, lorsque j’étais adolescent, j’ai commencé par me plonger dans des sonorités 60’s psychédéliques, dans des groupes de blues et également dans la vague indie pop avec des musiciens comme Blur. Et à côté de ça, j’aime beaucoup Bob Dylan. Donc je pense que ce que tu écoutes ne reflète pas forcément ce que tu joues. Tu n’essayes pas de jouer comme des groupes en particulier, mais ça arrive naturellement. Par exemple, Queens Of The Stone Age est l’un des cinq groupes dans lesquels les membres de Baddies se reconnaissent. Mais nous n’avons jamais imaginé ressembler à ces derniers. C’est parce que nous les apprécions tous que nous les avons progressivement eu sous la peau et qu’ils font finalement partie de notre melting-pot musical.
Danny : Lorsque j’étais gamin, j’écoutais du AC/DC et du Prince. Je distribuais même les journaux pour pouvoir me payer leurs nouveaux albums. Quand à mes influences, j’aime assez la vague des 60s et le courant musical indie. Mais finalement, ma contribution dans Baddies n’est pas vraiment influencée par mes styles musicaux préférés. C’est comme si tu faisais la part des choses entre Baddies et mon propre cursus artistique.
Michael : Personnellement j’aime beaucoup de choses différentes. Daft Punk, Justice, Nirvana, Queens Of The Stone Age... Tant de groupes différents qui vocalement m’aident de manière inconsciente à me sublimer, car je dois avouer que j’ai tendance à japper lorsque je chante (rires). Mais ces jappements sont une sorte de rap, pas un bon rap je dois l’avouer, voire même un très mauvais rap (rires). Pour revenir aux choses sérieuses, j’admire aussi vocalement Joe Strummer. Mais finalement, le plus important pour moi est d’essayer d’avoir mon propre style vocal, ma propre personnalité musicale.

Quel doit être le rôle de la musique alors ? Faire danser les gens ou les faire réfléchir ?

Michael : Je dirais les deux! Initialement, lorsque tu enregistres, le plus important est la musique, du beat à la mélodie, pour faire danser ton public. Dès lors que tu as attiré du monde avec cette base, la prochaine étape est la guitare et la ligne de basse et seulement ensuite, le public écoute les paroles si il a apprécié le son de ta voix. D’ailleurs, la foule n’apprécie probablement pas le son de ma voix parce que je crie tout le temps (rires) ! Donc, une fois que tu es conscient de tout cela, l’attention sur les paroles vient après coup. Si tu apprécies la musique, tu apprécies inconsciemment les paroles. Quand à moi, je n’essaye pas de faire réfléchir le public, je ne véhicule pas de messages spécifiques, mais seulement des expériences que nous avons vécues en commun. De plus, sans même que cela soit une volonté du groupe, la plupart du temps, les gens se mettront à analyser une chanson, à la questionner, à la disséquer et à prendre ce qu’ils veulent d’elle. Je pense que c’est ce qui fait la beauté des textes et de la musique en général. Parfois il y a un message, des fois il n’y en a pas, voilà comment fonctionne la musique de Baddies.
Danny : Aucune connivence politique dans la musique jouée par Baddies ! Nous sommes artistiquement apolitiques. Je pense qu’il ne faut pas voir notre façon de faire réfléchir les gens comme conventionnelle, à l’instar d’un sujet politique. Nous souhaitons influencer les gens sur leur moral, plutôt que sur leurs idées. Nous voulons qu’ils se sentent bien à l’écoute de Baddies. Cela sonne peut-être un peu égoïste de le dire, mais nous n’irons pas parler de guerres ou de famines dans nos textes.
Jim: Les nouvelles à la télévision sont déjà assez faites de misères et de malheurs comme cela. Tout le monde doit prendre du bon temps. Alors, nous espérons que notre public pourra s’évader le temps d’un concert. Sortir et passer un moment agréable, juste une bouffée d’air frais face aux tracas quotidiens.

Vous sentez-vous proches d’autres groupes actuels ? Peut-être à travers des premières parties ?

Michael: Non, pas vraiment. Mais il y a certaines personnes dans le milieu qui apprécient notre travail. Par exemple, deux membres de Bloc Party ont assisté du début à la fin à l’un de nos concerts. Ce fut très flatteur car en plus d’être désormais célèbres, ils ont entendu et vu tellement de groupes sur scène et ils ont participé à d’innombrables festivals. On en a donc déduit que s’ils ne nous avaient pas aimés, ils auraient juste rebroussé chemin. The Futureheads et Biffy Clyro se sont également intéressés à nous. Doucement mais sûrement, nous marquons les esprits, sans pour autant jouir d’amis célèbres car nous ne faisons pas encore partie du gotha (rires). De plus, nous avons pas encore profité du soutien d’une tête d’affiche en tournée. Mais ce n’est pas si mal de tracer son propre chemin, de construire son propre pont. Néanmoins, ce serait indiscutablement positif d’avoir le soutien d’un gros poisson car, pour nous, cela signifierait une foule garantie chaque soir.

Vous m'avez dit plus tôt que vous aimez beaucoup ce festival. Pour vous, y a-t-il une grosse différence entre jouer dans un festival et se produire dans une salle? Et surtout, est-ce difficile de jouer un bon concert sans avoir sorti de premier album ?

Jim: Ce festival est incontestablement l’un des meilleurs où Baddies a pu jouer cet été. Nous avons vraiment pris du plaisir car les gens, le public et le son étaient vraiment excellents. Quand tu joues dans une tente, c’est le pied. Par exemple, aujourd’hui c’était assez plein. Mais parfois sur une scène principale, selon la programmation, tout n’est pas aussi satisfaisant.
Michael: Actuellement, personne ne connaît notre album qui n’est pas encore sorti. Si nous pouvons déjà susciter l’enthousiasme du public avec seulement quelques singles dans les bacs, comme ce fut le cas aujourd’hui, je n’ose même pas imaginer la réaction des gens lorsqu’ils auront en tête nos morceaux et qu’ils chanteront les paroles. Pour moi, c’est la prochaine étape, je me réjouis de la sortie en septembre de notre premier album. Même si jusqu’à maintenant nous sommes très heureux du déroulement des événements et extrêmement reconnaissants d’avoir pu profiter de cette chance en tant qu’artistes, nous gardons en tête, si tout va bien, que la saison des festivals sera encore plus grande pour Baddies l’année prochaine.
Danny: En effet, l’attente est insoutenable à l’idée de la sortie de notre premier album. En ce moment, nous plantons les graines pour l’année prochaine. Je veux dire, c’est un grand pari pour nous de faire notre propre tour en Europe, en passant par la France, l’Allemagne, la Scandinavie et tant d’autres pays. On parle même de l’Extrême-Orient et de l’Australie prochainement, si les événements s’enchaînent toujours de la même façon.

A ce propos, votre premier album devrait sortir en septembre 2009 (ndlr : publié en France depuis l'interview), pouvez-vous m’en dire plus ?

Jim: Nous avons enregistré assez rapidement notre album car quasiment tout était déjà fait. La majorité des enregistrements s’est faite dans une pièce en configuration live et seulement quelques titres ont été travaillés en studio sur la base d’un extrait de batterie déjà prêt. Donc, je pense que nous avons procédé de manière diversifiée pour son enregistrement. Nous en sommes très fiers car il raconte l’histoire de vie de Baddies jusqu’à maintenant. De plus, je pense que son titre, Do The Job, nous correspond bien parce que c’est exactement l’état d’esprit qui nous habitait et qui nous habite toujours. Il a fallu faire le travail pour arriver là où nous en sommes, rien ne s’est obtenu par magie. Nous avons du nous battre longtemps entre nos jobs et le groupe, pour trouver le bon équilibre. Se lever tôt, dès quatre heures du matin, travailler huit heures de temps, ne plus dormir, passer au dessus de ces épreuves et juste faire le boulot, plutôt que de se plaindre. Voilà la signification pour nous de ce titre. D’un point de vue artistique, nous avons travaillé avec un très bon ami à nous, Sean Genockey, qui est un excellent producteur. Nous avons vraiment passé du bon temps à faire cet album.

Après cette étape cruciale, essayons de nous projeter ensemble dans l’avenir. Où voyez-vous Baddies dans un futur proche, disons dans cinq ans ?

Michael: J’aimerais que Baddies soit toujours opérationnel, occupé à promouvoir son quatrième ou cinquième album. J’espère, comme n’importe quel groupe pourrait le souhaiter, que le succès aura frappé d’ici là à notre porte et que nous continuerons à écrire de la musique durant une longue carrière. Peut-être nous serons-nous séparés après deux albums, peut-être après dix, l’avenir nous le dira. Quoiqu'il en soit, nous aimons la musique et si la nôtre sonne bien actuellement, espérons que cela continuera pour elle. Nous devons juste persister à faire notre boulot.

Et pour finir, pendant cette interview, quelle question auriez-vous aimé que je vous pose?

Jim: Quelle est la signification de l’existence ? Non je plaisante (rires) !
Danny: J’ai la réponse! Il faut juste en profiter le plus possible. Sérieusement, pour te répondre, juste une à laquelle nous n’avions encore jamais répondu, comme tu l’as si bien fait.
Simon: Des questions générales, des questions faciles, faire la promotion de son groupe (rires).
Jim: Si tu poses la bonne question, dans n’importe quelle interview, tu recevras ce que tu mérites. Si tu poses une question ennuyante, tu auras une réponse ennuyante, c’est comme cela que ça fonctionne.
Michael: Le clé du succès est de faire un effort, de ne pas juste être un opportuniste.