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Life In Film
Tribes

Paris, Nouveau Casino - 16 juin 2011

Live-report par Fab

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Après avoir proposé pas moins de deux éditions le mois dernier, la soirée Custom nous offrait un ultime plateau avant l'été en ce 16 juin au Nouveau Casino de Paris. Si les américains de Cage The Elephant étaient incontestablement les plus attendus par le public parisien, les britanniques de Life In Film et Tribes avaient tous deux bien des arguments à faire valoir.

 

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Dès 19h30, devant un public encore clairsemé dans la salle, ce sont les quatre jeunes musiciens de Life In Film que l'on découvre. Sur la défensive et tout en retenue dans un premier temps, le quatuor semble ainsi vouloir prendre la température et jauger avec précaution l'accueil lui étant réservé. Face à eux, les réactions sont modérées, mais leur compositions dans la plus pure tradition pop rock britannique s'imposent progressivement au fil des minutes en même temps que le groupe gagne en assurance.
Le principal reproche pouvant être formulé à leur encontre est assurément le poids d'influence encore mal digérées. En dépit de belles aptitudes au chant, Samuel Fry semble sans cesse singer les intonations de Caleb Followill (Kings Of Leon), alors que la section rythmique pourrait difficilement nier l'affiliation aux Arctic Monkeys, Bloc Party ou autres Libertines. Quand bien même toutes les compositions sont des plus immédiates sans jamais être de simples resucées les unes des autres, ce manque d'ambition et d'originalité gâche indéniablement le plaisir de voir Life In Film évoluer ce soir dans une salle dont l'engouement restera mesuré jusqu'aux toutes dernières secondes du set.

 

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S'il sera sans doute difficile pour ces quatre anglais de tirer leur épingle du jeu à l'avenir, leurs compatriotes de Tribes ont quant à eux déjà parcouru une partie du chemin pouvant les mener à un certain succès. Signés il y a quelques semaines par Island Records et auteurs d'un premier EP remarqué, leur avènement n'est à présent plus qu'une simple question de temps. Ce soir, ils ne sont pourtant qu'un groupe parmi tant d'autres aux yeux d'un public dont l'attention semble encore si difficile à capter. Il est vrai que si la qualité des chansons interprétées n'est pas remise en cause, leur attitude que l'on pourrait qualifier de prétentieuse tend à faire apparaître quelques doutes. Derrières leur apparence de jeunes branleurs conscients de leurs atouts, Johnny Lloyd et Dan White multiplient les poses pourtant dispensables, ce dernier allant jusqu'à oser quelques sourires et clins d’œil charmeurs à destination de la gente féminine.
Durant trente cinq minutes, Tribes se montrent pourtant à la hauteur de leur réputation naissante. Si leurs compositions naviguaient encore entre britpop et rock américain période 90s sur les quatre titres publiés sur We Were Children, la prestation de ce soir nous ramène sans l'ombre d'un doute vingt du coté des Etats-Unis et du règne de Nirvana. A l'image des nombreux inédits découverts ce soir, Girlfriend ou Coming Of Age dans une voie plus acoustique ne manquent pas d'intérêt, notamment lorsque les chœurs se joignent au chant écorché de Johnny Lloyd, alors que We Were Children, proposé en clôture du concert, est encore à l'heure actuelle le point culminant de la discographie naissante du quatuor.

Il y a fort à parier que ces quatre là seront sur toutes les lèvres lors de la sortie de leur album cet automne...
setlist
    LIFE IN FILM
    Full Circle
    Sorry
    Carla
    Lose Control
    The Idiot
    Get Closer
    Alleyway
    Hey That's No Way (Leonard Cohen cover)

    TRIBES
    Non disponible
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