logo SOV

The Bishops

Paris, Flèche d'Or - 23 mai 2012

Live-report par Claire

Bookmark and Share
Mercredi soir dernier, la Flèche d'Or accueillait à nouveau le festival French Made mettant cette fois-ci à l'honneur deux groupes Français The Enjoys et Blackfeet Revolution à qui incombait la tâche d'ouvrir pour The Bishops. Un programme de milieu de semaine alléchant entre les longs week-end de mai.

C'est vers vingt et une heures, alors que la Flèche d'Or se remplit doucement, que The Enjoys entament leur set. Entre ambiance Kooksienne et pop dansante, le quatuor assure ce soir une dernière date avant un changement de direction artistique. Une belle façon se souhaiter des vacances à ses fans tout en administrant une bonne dose de bonne humeur au reste du public loin d'être conquis au départ.
Le temps d'attraper un énième mojito que Blackfeet Revolution monte déjà sur scène. Le duo, très inspiré par The Black Keys est venu lui aussi avec son lot de fans. Blues et heavy, leur son semble rapidement convaincre ceux venus en quête de découverte et qui ont eu la bonne surprise de découvrir un groupe compétent et carré.

SOV

C'est finalement après un dernier changement de plateau que The Bishops montent sur scène dans une salle qui, il faut bien l'admettre, s'est malheureusement vidée. C'est devant un public pour le moins clairsemé que le groupe lance ses premiers riffs. Loin de se départir de son engouement légendaire, le groupe mené par l'électrique Mike Bishop se lance dans un set motivé. Le quatuor est à l'évidence ravi de retrouver son public parisien et de présenter ses nouveaux titres, entre autres Nowhere To Run et Finding Out.
Un premier rang de fans indéfectibles a fait ce soir le déplacement et en a pour son argent. De Carousel à Life In A Hole c'est une douzaine de titres efficaces voire jouissifs que The Bishops nous offrent. Alors oui, la rythmique semble parfois aléatoire mais la chaleur qui envahit la scène de la rue de Bagnolet met à mal les hommes. The Bishops, c'est avant tout une affaire de famille réunissant trois frangins - Mike, Alex et Pete - et un batteur expatrié écossais, qui après avoir joué sur le terrain mod il y a de ça quelques années, pérennise dorénavant la domination britannique sur les charts indie-rock.

SOV

Malgré l'heure déjà bien avancée, c'est un public chauffé à blanc qui réclame un rappel à ses héros. Nous rejoignons avec réticence la cohorte qui se glisse à l'extérieur pour rejoindre l'Avenue Gambetta avant la fermeture du métro, laissant les fans de la première heure à leur joie de trois autres titres. Paris aime The Bishop et le groupe le lui rend bien.