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Charlie Winston

Paris, Festival FNAC Live - 19 juillet 2012

Live-report par Romain

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C’est à 21H35, comme l’indique le programme du Festival Fnac Live, que Charlie Winston fait son entrée sur la scène installée Place de l’Hôtel de Ville à Paris. Tête d’affiche et dernier artiste se produisant lors de cette première journée de festival, il salue en français le public parisien avant de se lancer dans un remarquable show sonore et visuel.

Veste rouge, barbe de trois jours et cheveux faussement décoiffés, Charlie Winston débute son set avec Hello, premier titre de son dernier album Running Still. Sa voix et sa musique font mouche instantanément, mais c’est à partir de Kick The Bucket que le concert décolle vraiment. En véritable showman, il entraîne le public à taper dans ses mains, à bouger et à reprendre avec lui les airs connus de tous. Entouré de ses quatre musiciens et d’une farandole d’instruments, harmonica et flûte traversière inclus, l’homme orchestre offre un florilège de courants musicaux différents : pop-rock et folk bien sûr, mais aussi sonorités plus expérimentales, blues et funky. Beatbox, mime, chorégraphie, gestuelle : on lui découvre également des talents insoupçonnés pour une excellente performance scénique.

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La nuit tombe et les éclairages plongent alors le festival dans une autre ambiance. Charlie Winston passe de la guitare acoustique au piano, du piano à la basse, et de la basse à la guitare électrique. Il part dans tous les sens, monte sur les enceintes pour dominer un peu plus le parvis et va même jusqu’à lancer toute une pile de chapeaux à travers la foule. « Show me your love ! » crie-t-il au public parisien qui reprend, mains levées, le générique du très entraînant Generation Spent. Outre son talent, la grande force du plus français des chanteurs pop-rock anglais réside en sa capacité à toujours maintenir l’échange avec le public.

Sur le morceau In Your Hands, le Charlie Winston de l’album Running Still fait place au Charlie Winston en mode Hobo en tombant la veste, laissant place au look cravate colorée sur chemise grise et chapeau noir troué. « Merci Paris, merci la France, sans vous je serais encore un hobo ! » déclare-t-il en français avant de siffler l’air de Like A Hobo, titre qui l’a révélé et propulsé dans les premières places des charts. Les projecteurs tournoient et illuminent les bâtiments faisant face à l’Hôtel de Ville. Dernier échange de bonnes vibrations entre l’artiste et le public, qui aura même le droit à un rappel avec la très belle Boxes, interprétée par Charlie, seul au piano.

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Un spectacle haut en couleur pour conclure cette première partie d’un festival très réussi mêlant musique de qualité et ambiance conviviale. Les festivaliers, ravis, se dirigent dans le calme vers les bouches de métro en fredonnant en choeur les « Ah Ahahahaha Ahahaaaaaaaa ».