logo SOV

Liz Green

Paris, Festival FNAC Live - 22 juillet 2012

Live-report par Edina Tymp

Bookmark and Share
22 juillet, voilà le beau temps ! Et si le festival Fnac Live était l'Oracle de l'Eté et Liz Green et son groupe ses messagers histrioniques ?

Un soleil dominical règne sur la place de l'Hôtel de Ville. Liz Green, son batteur à noeud papillon, son contrebassiste en short et son saxophoniste en cape débarquent sur scène entourés de pingouins multicolores (dérobés auparavant dans les loges du festival). Ils ont deux fois plus de raisons de se réjouir, le temps est au beau-fixe, ce qui n'est pas le cas en Angleterre, et leurs compatriotes cyclistes viennent de pourfendre triomphalement l'Avenue des Champs-Elysées à coup de pédales.

SOV

S'annonce alors un parfait chill sunny sunday, emmené par de joyeux lurons qui enchaînent un court set d'une demi-heure agrémenté d'anecdotes. Liz Green introduit la seconde chanson du jour avec un « Afin de célébrer le Soleil, voici une chanson à propos des funérailles ». Les anglais ont un humour exquis. Tout en délicatesse, la chanteuse nous déroule son répertoire empreint de jazz et de ballades douce-amères, notamment son single Displacement Song. Chaque parole est articulée de telle façon que l'on pourrait croire qu'elle chante en français, accompagnée d'une sympathique guitare Reinhardt et souvent en duo avec le saxophoniste dont les mélodies s'entremêlent joliment.
Ils nous font faire un petit tour de bastringue avec Midnight Blues, la contrebasse s'emballe et ils nous présentent une trompette beatbox, présentée comme le cinquième membre du groupe, exécutée par Liz elle-même.

SOV

Quatre mariages et un enterrement plus tard les anglais sont-ils les maîtres de l'humour noir ? De la comptine à l'histoire macabre, Liz Green ne manque pas de cynisme dans son fuligineux folk d'après-midi.