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NO CEREMONY///

Paris, La Machine du Moulin Rouge - 21 mai 2013

Live-report par Fab

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Aperçus à deux reprises à Paris l'année passée, les mystérieux NO CEREMONY/// reprennent du service en ce mois de mai 2013 à l'occasion de la sortie officielle de leur single Heartbreaker, publié une première fois en catimini il y a désormais plus d'un an pour ce qui constituait jusqu'à présent leur dernière publication en date. Invités à accompagner Crystal Fighters en Europe pour une poignée de dates, les trois anglais étaient ainsi attendus dans la salle de La Machine du Moulin Rouge mardi soir dernier.

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Profitant de la popularité croissante de leurs hôtes du soir, c'est dans une salle copieusement remplie par un public jeune et majoritairement féminin que NO CEREMONY/// font leur apparition sur le coup de 20h15. Si les projections murales les accompagnant depuis leurs débuts sont une fois encore de la partie, le tout dans une pénombre assumée, le placement des instruments et l'imposant drapeau à l'effigie de la tête d'affiche du soir dissimulent partiellement cet accompagnement visuel pourtant au coeur de leurs prestations scéniques. Vraisemblablement rompu à ce genre de péripéties, le trio ne s'en laisse pas compter et lance tambour battant une prestation de trente minutes dépourvue de temps morts.

Au centre de la scène, celle dont on ne sait rien si ce n'est un simple prénom, Kelly, et dont la silhouette sera dissimulée ce soir par les faibles éclairages, captive les regards masculins, ondulant basse en main tout en assurant avec une belle assurance le chant sur l'ensemble des titres. A sa droite, un premier musicien préposé aux samples, synthétiseurs, percussions électroniques et boîte à rythmes. A sa gauche, un multi-instrumentiste alternant entre guitare acoustique, piano ou nappes plus électroniques.

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Bien que réduisant la communication avec la salle au strict minimum, NO CEREMONY/// parviennent progressivement à obtenir une certaine adhésion du public, notamment lorsque l'aspect électronique et synthétique de leur musique prend le pas sur l'organique, transformant ainsi ponctuellement le lieu en un dancefloor résonnant au son des basses, à l'image de l'entêtant Heartbreaker et de ses agressives nappes de clavier ou de Feelsolow dont le refrain « Is it wrong to make you love me ? Is it wrong to make you stay ? » et la montée en régime progressive charment l'audience.

A l'issue d'une courte demi-heure, un légitime sentiment de satisfaction subsiste, celui d'avoir vu le groupe affirmer un peu plus sa personnalité avec une musique pénétrante, des rythmes propices à la danse et un chant n'ayant rien perdu de sa douceur. Il faudra assurément compter sur NO CEREMONY/// dans les mois à venir.