The Kooks

Avec ou sans chapeau ? Ce soir, Luke Pritchard laisse à son bassiste, appelé à remplacer provisoirement le titulaire du poste, le soin de porter son traditionnel chapeau de paille, ce qui ne l'empêche à aucun moment de mener son groupe avec grande assurance. De retour à Paris dans la salle du Nouveau Casino, et malgré une atmosphère quelque peu suffocante, le groupe retrouve ses fans entassés sur les quelques premiers rangs, le reste de salle étant composée de curieux et de journalistes impatients de voir, ou de revoir, l'une des révélations de l'année outre-Manche.

L'évolution scénique du groupe depuis plusieurs mois est flagrante et le son pop de leurs débuts a laissé place à des guitares lourdes et une ambiance électrisée. Les quatre jeunes musiciens de Brighton, fatigués mais jamais avares d'efforts tout au long de leur set, se laissent porter par leur public que ne manque jamais d'haranguer Luke Pritchard. Plus qu'un simple showcase privé, les Kooks assurent un concert presque classique. Leurs principaux succès sont bien entendu au rendez-vous, de Eddie's Gun à She Moves In Her Own Way, en passant par Naïve et le toujours très apprécié Ooh La. Loin de faire preuve de suffisance, le groupe propose également un titre inédit, Luby You, et une reprise du California de Mason Jennings avant de quitter la scène après Sofa Song sous les applaudissements timides d'une partie du public.

A nouveau réclamée par les fans avant le rappel, Seaside ne sera pas jouée ce soir. Seul en acoustique, Luke Pritchard se lance dans une interprétation de Jackie Big Tits avant que Hugh Harris ne le rejoigne à la guitare pour interpréter un second inédit, Always Where I Needs. Un set finalement ponctué par l'efficace You Don't Love Me puis Pull Me In avant que les lumières de la salle ne se rallument dans la foulée. Rendez-vous est pris en novembre pour leur prochaine tournée française !