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Brakes
The Boxer Rebellion

Paris, Point Éphémère - 4 mai 2009

Live-report par Fab

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Bien qu'annoncées comme de simples premières parties pour les jeunes français de Quidam, les formations de Brakes et The Boxer Rebellion, près de deux années après leurs derniers concerts à Paris, étaient de retour dans la capitale cette semaine afin de présenter leurs nouveaux albums respectifs au Point Ephémère. En dépit d'une affluence modeste, les deux prestations furent, comme le public pouvait l'espérer, de vraies satisfactions.

C'est avec Brakes que les festivités commencent ainsi peu après 20h. Mené d'une main de maître par un Eamon Hamilton en grande forme, le quatuor de Brighton démarre son set sur les chapeaux de roue avec Hi! How Are You? puis Hey Hey. Le ton est donné, tout comme le rythme effréné que les musiciens s'appliquent à entretenir alors que les brûlots country punk sont enchaînés, à peine entrecoupés par une poignée de plaisanteries favorisant une ambiance bonne enfant. Une recette désormais appliquée depuis trois albums mais tout aussi fraîche qu'au premier jour.
Si les frères Thomas et Alex White se montrent plus discrets qu'à l'accoutumée, leur apport aux compositions demeure tout aussi important que celui de Marc Beatty dont la basse tantôt ronflante tantôt subtile accompagne les titres les plus rythmés à merveille. Les très appréciés Don't Take Me To Space (Man), All Night Disco Party ou Ring A Ding Ding ne sont pas oubliés, tout comme l'éphémère et débridé Porcupine Or Pineaple, mais c'est avec leur reprise très prenante de Jackson, ponctuée par la poignée de secondes de Comma Comma Comma Full Stop, que s'achèvent quarante minutes intenses et tendues auxquelles peu de personnes, novices ou connaisseuses, auront su résister à la vue des applaudissements nourris accompagnant la sortie de scène du groupe.

Plus sages et mesurés comme à leur habitude, mais certainement pas moins appliqués, The Boxer Rebellion connaissent au bout de quelques morceaux seulement le même accueil. Si la salle n'est guère plus remplie qu'une heure plus tôt, Flashing Red Light Means Go puis Forces, tous deux tirés de l'album Union dont la majorité des chansons proposées ce soir sont extraites, brisent la glace avec une belle réussite. Jouant sur la diversité de leur répertoire, les quatre anglais proposent en alternance des titres aériens ou épiques à l'image de We Have This Place Surrounded ou Misplaced ainsi que d'autres plus directs comme All You Do Is Talk.
Si les montées instrumentales se révèlent par instant assourdissantes, le talent vocal d'un Nathan Nicholson capable de monter dans les aigus ou d'opérer avec plus de sobriété est l'un des principaux atouts de The Boxer Rebellion tout au long du concert. Plus immédiats, les singles Evacuate ou Watermelon, tout aussi frais que lors de sa découverte il y a plus de cinq années maintenant, contentent l'ensemble de la salle sans la moindre difficulté, laissant espérer au groupe des lendemains qui chantent dans les prochains mois.

Un contrat joliment rempli pour deux formations que l’on espèrerait voir plus souvent sur les scènes françaises !
setlist
    BRAKES
    Hi! How Are You?
    Hey Hey
    Heard About Your Band
    On Your Side
    The Most Fun
    What's In It For Me?
    Cease & Desist
    Porcupine Or Pineaple
    All Night Disco Party
    Why Tell The Truth (When It's Easier To Lie)
    Isabel
    Don't Take Me To Space (Man)
    NY Pie
    Spring Chicken
    Ring A Ding Ding
    Jackson
    Comma Comma Comma Full Stop

    THE BOXER REBELLION
    Flashing Red Light Means Go
    Forces
    We Have This Place Surrounded
    Semi-Automatic
    Evacuate
    Spitting Fire
    All You Do Is Talk
    These Walls Are Thin
    Misplaced
    Watermelon
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