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Kasabian

Paris, Trabendo - 25 mai 2009

Live-report par Fab

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Alors que leur troisième album, West Rider Pauper Lunatic Asylum, ne verra le jour que le 8 juin prochain, Kasabian occupent d'ores et déjà le devant de l'affiche depuis plusieurs semaines déjà. Après avoir offert le titre Vlad The Impaler en téléchargement, dévoilé Underdog dans un spot publicitaire pour le Sony Bravia puis annoncé l'organisation d'un tournoi de football à Paris en leur honneur, c'est avec un concert complet dans la salle du Trabendo que le quatuor donnait un coup d'accélérateur à sa campagne promotionnelle cette semaine.

Après plus d'une heure d'attente, sans première partie, le groupe est fin prêt à débuter sa prestation aux alentours de 20h45 alors qu'une première surprise se dévoile dès Vlad The Impaler : au line-up permanent du groupe, enrichi comme depuis trois années par le guitariste Jay Mehler, est en effet venu se greffer un claviériste d'appoint présent sur la majorité des titres et dont l'apport se révèle pour le moins déterminant dans l'utilisation des samples et divers effets dont regorgent certaines compositions récentes. Le tableau ainsi dressé, l'ensemble du public est ainsi prêt pour 1h15 d'une déferlante sonore bien maîtrisée et soutenue avec entrain par un fort contingent d'anglais présents dans la salle.
Après une entame en fanfare marquée par Shoot The Runner et Reason Is Treason, tous deux copieusement applaudis tandis que la température grimpe minute après minute, le groupe s'emploie enfin à présenter son nouvel opus à une salle impatiente de pouvoir goûter à ces trésors cachés. Déjà connu et apprécié, Underdog réussit là où Where Did All The Love Go? peine quelque peu à convaincre, car moins immédiat, avant que l'ambiance ne stagne durant quelques instants avec Me + One ou I-D.

Très volontaire durant la soirée et toujours prompt à communier avec le public à l'image de Tom Meighan tandis que Sergio Pizzorno se concentre sur son jeu de guitare et quelques intermèdes chantés, le groupe accélère le rythme par la suite sans jamais réfréner son implication. Singles en puissance, Fire et Fast Fuse jouissent sur scène d'une plus grande puissance et efficacité que dans leurs versions studio, constituant ainsi une rampe de lancement pour The Doberman, accompagné à la trompette.
A l’heure du rappel, c’est dans une salle à l’atmosphère étouffante et dégoulinante de sueur que Kasabian reviennent une dernière fois pousser le public dans ses retranchements. Tout d'abord avec un Club Foot peut-être trop conforme à sa version originale mais aussi Stuntman avant qu’un intense L.S.F. ne clôture la soirée dans une ambiance mêlant euphorie, délivrance et rixe entre britanniques au milieu de la fosse alors que les six musiciens saluent le public une dernière fois.

Avec une salle acquise à la cause du groupe, le succès de Kasabian ne faisait guère de doute en début de soirée, mais, plus que la qualité très satisfaisante de ses nouvelles chansons et l’efficacité de ses classiques, la force du groupe fut certainement de s’investir humainement et musicalement sans se ménager durant soixante-quinze minutes.
setlist
    Vlad The Impaler
    Shoot The Runner
    Reason Is Treason
    Underdog
    Processed Beats
    Where Did All The Love Go?
    Empire
    Me + One
    I-D
    Fire
    Fast Fuse
    The Doberman
    -------
    Club Foot
    Stuntman
    L.S.F.
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