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The Leisure Society

Paris, Café de la Danse - 26 octobre 2009

Live-report par Roseline

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Au Café de la Danse en ce lundi d’automne, on pouvait retrouver à l’affiche Maison Neuve, The Leisure Society et Toyfight, trois groupes oscillant entre brit pop, indie et folk.

Les premiers à entrer en scène, un peu avant 20h, sont les français de Maison Neuve. Malgré quelques problèmes techniques et un accent anglais à couper au couteau, leur pop se révèle assez efficace pour chauffer l’ambiance et préparer le public à accueillir les deux prochains groupes.

A 21h, les britanniques de The Leisure Society entrent en scène pour nous présenter The Sleeper, leur premier album sorti au printemps dernier. Constitué de pas moins de sept membres, le groupe propose une pop aux accents 60s agrémentée de sons folk, grâce notamment à la présence d’un violon, d’une contrebasse et d’une flûte traversière. Un savant mélange d’instruments et d’influences qui charmera le public pendant près de quarante-cinq minutes.
Le concert est emprunt de légèreté, emporté par la voix douce, et teintée d’une certaine candeur, de Nick Hemming, comme sur le titre Love’s Enormous Wings. Au fil du concert, nous découvrons une musique tour à tour douce, enivrante et festive, grâce notamment à la complicité qui unit les membres du groupe et à l’utilisation d’instruments divers et variés. Il n’y aura guère que We Were Wasted qui plongera le public dans une ambiance sombre et mélancolique, avant que les anglais ne reprennent le spectacle avec des titres plus doux et légers.

Tout au long du concert, Christian Hardy, claviériste de son état, donne quelques anecdotes concernant les chansons. C’est ainsi que le public du Café de la Danse apprend que la magnifique The last Of The Melting Snow a été nominée pour un Ivor Novello Awards, en Grande Bretagne en avril 2009. Les applaudissements, d’abord timides au début du show, gagnent en intensité pour exploser à la fin du concert. A Matter Of Time, titre mélancolique voire même dépressif selon Christian Hardy, viendra couronner le sublime show que nous aura livré The Leisure Society.
Un – impossible - rappel sera par ailleurs demandé, ce qui étonnera quelque peu le groupe. Les anglais diront en effet ne pas s’être attendus à un tel accueil pour leur toute première prestation en France. C’est donc ravis et touchés qu’ils sortiront de scène sous les acclamations du public. Chers Kinks, Simon & Garfunkel et autres Electric Light Orchestra, aucun souci à vous faire, la relève est assurée.

Difficile d’atterrir après un spectacle aussi enchanteur et de se mettre dans le bain pour accueillir les Français de Toyfight. Heureusement, il ne leur faudra pas bien longtemps pour conquérir le public, grâce à un savoureux mélange de pop et sonorités indie, le tout avec une bonne dose d’humour.
setlist
    The Darkest Place I Know
    Love’s Enormous Wings
    Save It For Someone Who Cares
    We Were Wasted
    A Short Weekend Begins With Longing
    This Phantom Life
    The Last Of The Melting Snow
    Although We All Are Lost
    A Matter Of Time
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