The Jim Jones Revue

« Boogie-woogie : style musical fondé sur le piano interprétant le blues. Le boogie est souvent très rythmé » : partant de cette définition, on se rend compte que le titre du nouveau single inédit de The Jim Jones Revue, Collision Boogie, ne doit pas son nom au hasard.

Produits et mixés par Jim Sclavunos (batteur de Nick Cave & The Bad Seeds ou encore membre de Grinderman), les deux titres présents sur ce single ont tous deux été créés dans les studios d’Edwyn Collins et le morceau-titre signe un retour aux sources pour The Jim Jones Revue.
En effet, Collision Boogie a la caractéristique d’être menée, comme son nom pouvait le supposer, par le piano. Au contraire de ce qu’on leur connaît, The Jim Jones Revue traitent ici leur composition sous un autre angle qui ramène aux racines même de la musique afro-américaine, et entre chœurs, piano langoureux et percussions omniprésentes, le groupe joue plus sur les émotions que sur l’énergie, comme il le fait souvent.
Pour le deuxième titre, Mind Field, nous retrouvons une recette plus classique faite de clavier fou et d’un chant hargneux. Le format est court (autour des trois minutes) avec des ponts de guitare et de batterie pour ensuite mieux enchaîner sur cette folie, cette passion habitée ; les trente dernières secondes de ce single vont crescendo et on se demande où la montée en puissance s’arrêtera.

Décidément, qu’il s’agisse d’un long format ou d’un single inédit, The Jim Jones Revue ne font jamais dans la demi-mesure et donnent tout ce qu’ils ont afin de ne pas faillir à leur réputation sulfureuse.