Pitchfork Music Festival, 2ème jour. Début des hostilités avec rien de moins que
Primal Scream.
© Vincent Arbelet
Le fameux groupe de Glasgow, plutôt que proposer le plus de chansons possible en un temps imparti, va étirer ses compositions en expérimentant tout au long d'un set rock'n'roll. Bobby Gillespie et son groupe font la part belle à leurs anciens morceaux, à commencer par
Movin' On Up et
Jailbird.
La foule s'amasse progressivement devant la scène au fur et à mesure que le concert se poursuit. L'accent a été fortement mis sur les éclairages des deux scènes principales de la Grande Halle de la Villette, faisant ressortir davantage encore l'euphorie qui se dégage des solos de guitare enflammés et de la batterie lourde de Darrin Mooney. Le groupe conclut sur une de ses chansons phare,
Rocks, tube des années 90 qui fait encore méchamment danser en 2019.
On se dirige ensuite en direction de la Petite Halle pour voir
Sheer Mag, formation américaine de rock entre punk et blues, portée par l'impressionnante Christina Halladay. Quelque part entre Sallie Ford & The Sound Outside, Mattiel et Gossip, Sheer Mag mettent le feu à la petite scène, au plus proche des spectateurs venus nombreux assister à leur prestation.
© Alban Gendrot
Sept ans après leur venue à la seconde édition de Pitchfork Paris en 2012, année de sortie de leur quatrième album,
Chromatics franchissent de nouveau la porte de la Grande Halle de la Villette ce vendredi 1er novembre, soit un mois après la parution de leur tant attendu cinquième album. Le groupe de Portland interprète parmi ses meilleurs titres, tels que
These Streets Will Never Look The Same et
I Want Your Love. Ruth Radelet et son groupe concluent le show sur trois reprises, dont un
Running Up That Hill de Kate Bush lancinant repris par l'audience.
© Vincent Arbelet
Pas le temps de se remettre de ses surprises, on se dirige rapidement du côté de la scène de la Nef où
Weyes Blood, AKA Natalie Laura Mering, débute son set avec la douce
A Lot's Gonna Change. La part belle étant laissée à
Titanic Rising, le second album de la californienne paru en avril dernier, s'ensuivent l'entêtante
Everyday puis
Something To Believe.
On a droit en milieu de set à un aparté
Front Row Seat to Earth, son premier album, avec notamment les grandes
Diary et
Do You Need My Love, avant de retourner sur
Titanic Rising avec
Wild Time. Weyes Blood termine le show sur
Andromeda puis la grandiose
Movies sur laquelle la chanteuse donne de la voix dans son dernier tiers, épique et tout simplement épatant.
© Vincent Arbelet
Alors que l'on se dit qu'il sera difficile de rivaliser avec cette prestation, ce n'était sans compter sur le talent des écossais de
Belle & Sebastian. Tout au long du concert, le groupe pioche parmi sa longue discographie, nous offrant d'anciennes pépites comme
Dog on Wheels, She's Losing It, Like Dylan In The Movies ou encore
Step Into my Office, Baby.
Parmi les compositions les plus récentes, on a notamment droit à l'entraînante
I Want The World To Stop et une
Sister Buddha plus moderne. Alors que la bande à Stuart Murdoch est quand même déjà bien nombreuse sur scène, le groupe va toutefois faire monter plein de spectateurs le temps de
Legal Man et
The Party Line.
Un grand moment de pop et de folie comme on aimerait en voir plus !