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Pitchfork Music Festival

Paris, du 31 octobre au 2 novembre 2019

Live-report rédigé par Johan le 5 novembre 2019

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vendredi 1er
Pitchfork Music Festival, 2ème jour. Début des hostilités avec rien de moins que Primal Scream.

© Vincent Arbelet

Le fameux groupe de Glasgow, plutôt que proposer le plus de chansons possible en un temps imparti, va étirer ses compositions en expérimentant tout au long d'un set rock'n'roll. Bobby Gillespie et son groupe font la part belle à leurs anciens morceaux, à commencer par Movin' On Up et Jailbird.
La foule s'amasse progressivement devant la scène au fur et à mesure que le concert se poursuit. L'accent a été fortement mis sur les éclairages des deux scènes principales de la Grande Halle de la Villette, faisant ressortir davantage encore l'euphorie qui se dégage des solos de guitare enflammés et de la batterie lourde de Darrin Mooney. Le groupe conclut sur une de ses chansons phare, Rocks, tube des années 90 qui fait encore méchamment danser en 2019.

On se dirige ensuite en direction de la Petite Halle pour voir Sheer Mag, formation américaine de rock entre punk et blues, portée par l'impressionnante Christina Halladay. Quelque part entre Sallie Ford & The Sound Outside, Mattiel et Gossip, Sheer Mag mettent le feu à la petite scène, au plus proche des spectateurs venus nombreux assister à leur prestation.

© Alban Gendrot

Sept ans après leur venue à la seconde édition de Pitchfork Paris en 2012, année de sortie de leur quatrième album, Chromatics franchissent de nouveau la porte de la Grande Halle de la Villette ce vendredi 1er novembre, soit un mois après la parution de leur tant attendu cinquième album. Le groupe de Portland interprète parmi ses meilleurs titres, tels que These Streets Will Never Look The Same et I Want Your Love. Ruth Radelet et son groupe concluent le show sur trois reprises, dont un Running Up That Hill de Kate Bush lancinant repris par l'audience.

© Vincent Arbelet

Pas le temps de se remettre de ses surprises, on se dirige rapidement du côté de la scène de la Nef où Weyes Blood, AKA Natalie Laura Mering, débute son set avec la douce A Lot's Gonna Change. La part belle étant laissée à Titanic Rising, le second album de la californienne paru en avril dernier, s'ensuivent l'entêtante Everyday puis Something To Believe.
On a droit en milieu de set à un aparté Front Row Seat to Earth, son premier album, avec notamment les grandes Diary et Do You Need My Love, avant de retourner sur Titanic Rising avec Wild Time. Weyes Blood termine le show sur Andromeda puis la grandiose Movies sur laquelle la chanteuse donne de la voix dans son dernier tiers, épique et tout simplement épatant.

© Vincent Arbelet

Alors que l'on se dit qu'il sera difficile de rivaliser avec cette prestation, ce n'était sans compter sur le talent des écossais de Belle & Sebastian. Tout au long du concert, le groupe pioche parmi sa longue discographie, nous offrant d'anciennes pépites comme Dog on Wheels, She's Losing It, Like Dylan In The Movies ou encore Step Into my Office, Baby.
Parmi les compositions les plus récentes, on a notamment droit à l'entraînante I Want The World To Stop et une Sister Buddha plus moderne. Alors que la bande à Stuart Murdoch est quand même déjà bien nombreuse sur scène, le groupe va toutefois faire monter plein de spectateurs le temps de Legal Man et The Party Line.

Un grand moment de pop et de folie comme on aimerait en voir plus !
artistes
    John Talabot
    Belle & Sebastian
    Helado Negro
    CHAI
    Weyes Blood
    Orville Peck
    Chromatics
    Sheer Mag
    Nilüfer Yanya
    Jackie Mendoza
    Squid
    Primal Scream
    Barrie
    Nelson Beer
    Desire
    Sons of Raphael
    Briston Maroney
    Loving