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Royce Wood Junior
Findlay

Paris, Flèche d'Or - 16 décembre 2015

Live-report par Mélodie

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La Flèche d’or accueille la dernière [PIAS] Nites de l’année pour une soirée avec Findlay, Royce Wood Junior et Elliot Moss.

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Sans aucune mise en bouche, la soirée commence en fanfare avec Findlay et son rock tonitruant. La petite anglaise de Manchester, petit bout de femme à l’allure enfantine avec sa queue haute attachée avec un ruban, met littéralement le feu sur scène. Accompagnée de ses « boys » (français d’ailleurs), la petite british prouve que les filles sont capables d’honorer le rock’n’roll, le vrai, et ce, aussi bien que ces messieurs. Findlay mélange savamment le punk et le grunge à l'image de son premier EP Off & On. C’est avec une énergie débordante que la jeune Natalie Findlay nous interprète son répertoire avec fougue, devant un public conquis.

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Après cette cette belle entrée en matière, c’est au tour de Royce Wood Junior de monter sur scène. La salle s’est presque complètement vidée, et le brouhaha est tel qu’on se rend à peine compte que le concert commence. Aux antipodes de Findlay et son rock énergique, le londonien nous présente son premier album The Ashen Tang, un doux électro porté par une voix apaisante. On dit outre-Manche, qu’il s’agit de la nouvelle sensation soul de l’année. Si certains titres tels que Rover ou Midnight séduisent de prime abord, le set est bien fade. L’étincelle ne vient pas, le charme n’opère pas, en somme, l’ennui pointe le bout de son nez. C’est la bande son qui accompagne volontiers la pause-bar de la soirée, mais c’est tout. Sitôt le set terminé, on ne se souvient malheureusement d’aucune des chansons.

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Heureusement, le concert se termine bien mieux grâce à Elliot Moss, nouveau jeune prodige de l’électro, venu tout droit des États-Unis. Après la déception de Royce Wood Junior, la caresse de son électro est délectable. Le songwriter de vingt-et-un ans a déjà tout d’un grand. Son set est hypnotisant en tout point. Il distille avec justesse les chansons de son très bon premier album Hightspeeds. Lorsque retentit Slip, quintessence de son opus, le public est envouté et ondule légèrement. La salle est toujours très peu pleine, et c’est bien dommage cette fois-ci car le set d’Elliot Moss est un petit régal.

En somme, la dernière [PIAS] Nites de l’année aura été mitigée. La soirée a très bien commencé avec Findlay, qui a redonné ses lettres de noblesse au rock, et Elliot Moss a laissé un goût de rêve. En revanche, Royce Wood Junior n’a pas été à la hauteur.
setlist
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