Penelope Isles

Première venue à Paris en tête d'affiche pour Penelope Isles, notre belle surprise de cet été. Leur premier album Until The Tide Creeps In a alors ravi nos oreilles, habituées à se mettre en pause durant les longs mois de juillet et août afin d’aller se divertir avec tout et n’importe quoi en festival.
Dans un Pop-Up du Label pas vraiment plein mais dont la petite scène permet toujours cette proximité avec le public, le quatuor mené par Jack et Lili Wolter a terminé de nous convaincre quant à son fort potentiel.


Tout au long du set, l’énergie monte crescendo grâce à un choix subtil dans la structuration de la setlist. Les premiers morceaux laissent la place au synthé doux et au chant harmonieux de Lily, qui troque par la suite ces derniers pour se consacrer à la basse, laissant le chant à son frère dont la voix si fine tranche avec son look grunge à la Wayne’s World.

La machine s’enclenche réellement à partir du vibrant Cut Your Hair où les distorsions et les jeux de vibratos rallongent efficacement la durée initiale. Chlorine et le morceau de sept minutes Gnarbone plongent le Pop-Up du Label dans une ambiance presque expérimentale, les riffs des guitares se voyant littéralement étendre à la limite du possible.


Timide en début de set, le groupe prend confiance petit à petit et son assurance se ressent quand ses membres commencent à occuper toute la scène. Les musiciens se laissent alors gagner par leur propre musique, et nous atterrissons de nouveau sur terre grâce au titre Three qui clôture le concert de sa grâce naturelle.

Cette date parisienne est convaincante, comme l’a été un disque étonnamment réussi pour cette toute jeune formation de Brighton qui débute sa carrière avec des bases déjà solides et un sens de la mélodie rock très intéressant.