The Thrills

Quoi de mieux qu’un concert qui fleure bon la douce Californie en ce début de mois de décembre froid et pluvieux pour réchauffer les cœurs ? Nous voilà donc en route pour le retour parisien de nos chouchous irlandais, The Thrills, quelques mois après la sortie de leur troisième album, Teenager.

La première partie est assurée par la nouvelle formation des franco-anglais Cocosuma, la chanteuse précédente ayant pris les voiles il y a un petit bout de temps maintenant, mais ô combien superbement remplacée par la rigolote Amanda. Leur jolie pop attachante et charmante manque cependant peut-être d’un peu de peps, le public étant impatient de retrouver Conor Daisy et sa bande. Cependant leurs mélodies cotonneuses – et l’humour gentiment décalé du groupe ! – sauront charmer la Maroquinerie.

Déboulent enfin les Thrills pour le plus grand bonheur d’une audience déjà conquise. Et les garçons commencent fort, par le premier titre de Teenager, à savoir The Midnight Choir, enchaîné de plus belle par un de leurs « tubes », Big Sur. Conor et ses potes sont plus qu’enchantés d’être là et nous le font savoir à maintes reprises. Le concert continue sur un rythme frénétique et enjoué, alors que le groupe passe sans encombre des nouveaux morceaux – tels Restaurant, I’m So Sorry ou encore un des derniers singles, Nothing Changes Around Here – à leurs (désormais) chansons cultes issues de leurs deux précédents opus, So Much For The City et Let’s Bottle Bohemia, comme Santa Cruz (You're Not That Far), The Irish Keep Gate-crashing ou One Horse Town. Un sourire aux lèvres se fige sur chaque visage des membres du groupe, tout comme sur ceux des fans on ne peut plus ravis.

On en redemande et c’est donc tout naturellement que le quintet revient pour un ultime rappel, dont Whatever Happened To Corey Haim ? sera le bouquet final. Une heure de concert et on en ressort définitivement revigoré et plus que charmé par ce groupe toujours plus agréable à écouter et à regarder. La pop des Thrills est définitivement un remède efficace contre la morosité automnale.