Bobby Cook

Avec son deuxième single, Bobby Cook ne nous concocte rien de bon. Attention ! Chronique résolument subjective.

Difficile d’écrire ce que j’ai pensé du nouveau single du chanteur londonien Bobby Cook, Déjà Vu. Cette musique ne m’évoque rien, excepté ce qu’on appelle dans notre bonne vieille France : de la soupe. Une soupe bien insipide. Certes, le fond sonore n’est pas désagréable : de petits tintements enfantins aux allures de chants de noël. Mais la voix du chanteur frôle le gémissement, à peine audible sous un amas de son parfois discordant.
Sur le site Myspace du groupe, on trouve l’interminable liste des influences de Bobby Cook : Radiohead, Sigur Ros, My Bloody Valentine, Interpol, Spiritualized, Talk Talk, Cocteau Twins, Bjork, Death In Vegas, British Sea Power, Television, Ryan Adams, Jeff Buckley, Neil Young, Bob Dylan, Velvet Underground, The Stooges, DJ Shadow, The Smiths, Joy Division, New Order, The Stones, The Beatles. Evidemment, parmi ces groupes-là, il y en a sans doute au moins un que vous aimez. Le problème de Déjà Vu, c’est que ce morceau ressemble à tout et à rien en même temps. Il n’y a aucune originalité, aucune raison d’aller jusqu’au bout de la chanson.

Le chanteur à la mèche rebelle prétend s’élever dans un univers poétique et imaginaire, soi-disant au dessus de la masse commerciale. Mais sa musique est loin d’atteindre une quelconque hauteur.