WHITE

One Night Stand Forever est un premier album accrocheur et attachant. Mêlant disco et post-punk à la manière des regrettés The Rapture ou de leurs ainés de Franz Ferdinand, ces petits nouveaux venus de Glasgow vont faire malheur sur le dancefloor et j'ai hâte de les découvrir sur scène.

Et si ce n'était pour cette touche disco, tout rappelle ici Franz Ferdinand : un son brut et rétro, des chansons tendues et sautillantes et même un look arty. Un peu comme si Franz Ferdinand rencontrait les Sparks. Oh, mais... justement il y a eu FFS!. A leurs références on peut également ajouter quelques héros oubliés des années 80 comme Alphaville, ABC ou Soft Cell qui n'auraient pas renié un tube comme Be The Unknown.

Certes, WHITE n'ont pas inventé la poudre, mais se limiter à des comparaisons ne serait pas rendre justice à leur talent pour le songwriting et l'énergie qu'ils insufflent dans leurs compositions. La production parfaite révèle la puissance des morceaux et laisse entendre que le groupe est prêt pour Top Of The Pops dès son premier album. Seul le rythme plus lent qu'il n'y parait et les breaks de guitares trahissent la jeunesse du groupe maitrisant son enthousiasme pour éviter les faux pas.

Leur seul problème, c'est leur nom trop commun qui rend toute recherche quasi impossible sur Internet. Manifestement le signe que le groupe vit dans une autre époque, et que cet album hypnotisant nous est arrivé par hasard et qu'il devra se passer comme un bon plan, de la main à la main.