D/R/U/G/S

Mettons les points sur les « i » , ce pseudonyme choisi par le mancunien Callum Wright est foutrement chiant à écrire. Le nouvel EP de D/R/U/G/S, une bonne fois pour toute, voilà de quoi nous allons parler.

Électronique pur jus, ce single intitulé très originalement The Source Of Light réussit un premier tour de force : nous divertir pendant une trentaine de minutes. A ce petit jeu, n’oublions jamais qu’un bon nombre d’albums qui font le pari de l’exhaustivité y échouent lamentablement. Néanmoins, et histoire de réprimer les ardeurs des centaines de lecteurs déjà pendus à la prochaine phrase, on sort frustré à l’écoute de cet EP. Le jeune producteur fait dans la synthèse plutôt que dans la genèse et si déclic il devait y avoir, il n’a pas eu lieu. Les deux productions du bonhomme ne sont pas intrinsèquement mauvaises, si ce n’est qu’elles sonnent un peu creuses, et manquent un peu d’âme.

Un autre est parvenu à insuffler une âme à son remix, c’est Max Cooper, « génie-ticien » originaire de Belfast, qui sauve la galette par sa science moléculaire du beat qui contemple, mais pas trop. Au contraire, on a déjà entendu beaucoup mieux de la part d’un Daniel Avery qui semble avoir un grand besoin de vacances au regard de son remix usé et peu inspiré.

On espère tout de même avoir l’opportunité de croiser le jeune Callum lors d’un futur passage dans l’hexagone, l’occasion de lui redonner une chance d’une part, mais surtout de constater s’il a définitivement rangé son costume de punk au placard.