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Festival SOY

Nantes, du 31 octobre au 4 novembre 2012

Live-report rédigé par Alan le 4 décembre 2012

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Cinquième et dernier jour du Festival SOY, le réveil est difficile, il faut bouger sa carcasse dans le froid nantais, et c’est avec un bon mal aux cheveux que l'on se met en route. Ayant malheureusement fait l’impasse sur Sven Kacirek (dont on nous dira plus tard qu’il ne fallait absolument pas le louper) c’est directement au Stakhanov que l’on se traîne.

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Le Stakhanov, qui a ouvert ses portes il y a presque un an, est déjà l’un des lieux incontournables de la vie musicale de Nantes, et ce n'est pas vraiment une surprise de voir le Festival SOY y faire escale. Premier concert avec Carlton Melton, groupe formé à Mendocino County en Californie. Sur scène, c’est vrai que c’est puissant, le groupe déploie un mur de guitares, entre rock expérimental et shoegaze. On y décèlera même un air de la bande originale de Dead Man, une véritable invitation au voyage.

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Place à une formation qui décidément porte très mal son nom, les australiens de My Disco, groupe de math-rock, très répétitif, qui joue aussi très fort, trop fort pour le lieu où la sonorisation se met en défaut. Au premier rang, la tête dans les retours et les amplis basse et guitare, nous n’entendons rien. Il faut quelques minutes à l’équipe technique pour comprendre le problème. Le concert reprend mais il est dommage que nous ayons été stoppés sur notre lancée, la musique nous poussant dans une transe fort agréable.

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Dernier groupe à monter sur scène, les londoniens de Peepholes. Le duo, une jeune fille au chant et à la batterie et un homme aux claviers, propose une synth-pop plutot sombre. On notera de fortes influences venues du début des années quatre-vingt, tant dans le traitement de la voix, réverbérée à outrance, que dans l’utilisation des claviers oldies. Mais le groupe ne tombe pas dans le piège du simple recyclage et propose sa propre version de dark wave.

La fête va continuer jusqu’au bout de la nuit, l’organisation fêtant la fin du festival. On les comprend, ils le méritent assurément, rares sont les festivals proposant une programmation de cette trempe, cohérente et de haute volée. Quant à nous, nous partons alors que la sono hurle Driving This Road Until Death Sets You Free de Zombie Zombie. Merci à Amandine, à toute l’organisation de Yamoy, à Fanch et Maud ainsi qu'à Cannelle.
artistes
    Sven Kacirek
    Peepholes
    My Disco
    Carlton Melton