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Rock en Seine

Paris, du 25 août au 26 septembre 2006

Live-report rédigé par ALF le 1er septembre 2006

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vendredi 25
Premier festival Rock en Seine pour moi, c'est donc avec des yeux et des oreilles vierges que je m'engouffre dans le parc de St-Cloud, prête à affronter les trombes d'eau et les hordes de mélomanes abreuvés de bière et de produits illicites... Mais rien de tout cela à Rock en Seine, il fait beau, les oiseaux chantent (avant de se faire exploser la cervelle par les décibels du festival). Pas de bousculades, les gens écoutent les concerts assis dans l'herbe, ambiance relax, bon enfant...

Je me dirige de suite vers la Grande Scène pour voir Calexico, dont j'ai entendu le plus grand bien, surtout pour leur prestation lors du festival de La Route du Rock quelques jours auparavant. Premier concert donc sous le soleil, avec un public qui finit sa sieste, il faut le dire. A noter une très belle reprise de Alone Again Or, en hommage à Arthur Lee, décédé il y a peu de temps.

Petit détour ensuite par la scène de la Cascade pour entendre India Arie, chanteuse de soul américaine signé sur le label Motown, que je ne connaissais pas et qui m'a franchement plu ; je conseille d'écouter le morceau I Am Not My Hair pour ce faire une idée de la voix suave de cette chanteuse qui a vraiment la pêche sur scène.

17h, je cours pour Nada Surf, une des réussites de ce festival, malgré les mimiques parfois agaçantes de Daniel, le bassiste, et avec en prime la reprise de Petite Bill d'Alain Souchon, assez osée devant un public venu secouer frénétiquement la tête sur le son de Popular !

18h, retour sur la Scène de la Cascade pour Clap Your Hands Say Yeah, allongée devant l'écran géant, un pur moment de bonheur malgré la voix défaillante du chanteur qu'on avait vraiment du mal à entendre; puis passage par la case boustifaille avant de courrir écouter Dirty Pretty Things. Ambiance très rock'n'roll, mais au final rien de bien enthousiasmant... Carl Barat a le bras en écharpe, on lui pardonnera donc ce manque de punch.

19h20, ruée vers la Scène de la Cascade pour ne pas louper une seconde de Kasabian, qui pour mon grand plaisir (je l'avoue) est venu remplacer Richard Ashcroft. Un des moments forts de mon passage à ReS, le chanteur Tom Meighan titille le public à coup de « fuck the fucking fuckers for fuck sake », et ça fait marrer, et on en redemande! Club Foot, Empire, Reason Is Treason font vraiment des dégâts en live, et c'est la voix cassée et les oreilles bourdonnantes que je quitte la Cascade; reprise de souffle, je me balade du coté des différents stands : bouffe, bières, bouffe, bières, vin, bières ; mention spécial pour le stand Tartiflette qui je pense aura fait l'unanimité ! D’un point de vue culturel, rien de bien original, l'expo Mondino, certes très « Rock'n'roll man! » ne paie vraiment pas de mine, mais bon, pas vraiment le temps de flâner de toute façon !

Donc retour à la Cascade pour les Raconteurs. Set assez inégal selon moi, et malgré un Steady As She Goes assez dément, une très bonne reprise de Bang bang et une complicité certaine entre Jack White et Brendan Benson, je n'en ressors pas vraiment convaincue, et pas indemne non plus, coincée dès le début dans les mouvements de foule des premiers rangs, dont jeai eu du mal à meextirper du haut de mes 1m60 !

22h15, extenuée, je rampe jusqu'à Morrissey, repaire des fans trentenaires. Beaucoup plus tranquille, mais assez sympa, sans excès, le rock baroudeur du gars qui a appris au fil des ans à communiquer avec son public et qui ose les blagues, mêmes douteuses "I am Sacha Disturbed". En partant, petit détour par DJ Shadow, pas mal mais pas vraiment mon truc, alors il est temps d'aller se taper la looooooongue file d'attente pour entrer dans le métro... Dur retour à la réalité !
artistes
    Wolfmother
    Dead Pop Club
    Calexico
    India Arie
    Nada Surf
    Neïmo
    Clap Your Hands Say Yeah
    Dirty Pretty Things
    French Parade
    Kasabian
    Patrice
    TV On The Radio
    The Raconteurs
    DJ Shadow
    Morrissey