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Furia Sound Festival

Cergy-Pontoise, du 29 juin au 1er juillet 2007

Live-report rédigé par Fab le 30 juin 2007

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vendredi 29
Après avoir pris des allures de mini Glastonbury lors de la dernière journée de son édition 2006, le Furia revenait cette année plus fort que jamais sur la base de loisirs de Cergy-Pontoise, délesté à cette occasion d'une de ses scènes afin de proposer une programmation plus compacte mais aussi plus prestigieuse. Avec au programme de ce vendredi, Archive et The Rakes, mais aussi, dans un registre différent, Renaud, Joeystarr ou encore Frank Black.

L'arrivée sur le site du festival n'est malgré tout pas des plus simples. L'ouverture des portes s'effectue avec près de deux heures de retard, la présence policière aux alentours du site semble disproportionnée, de nombreuses zones boueuses sont disséminées aux alentours des scènes et une pluie fine s'abat sur les plus courageux. Sabo et Adrienne Pauly ouvrent ainsi les hostilités devant une faible affluence avant que les Bellrays de Lisa Kekaula ne rassemblent un public plus large que prévu en brassant punk, jazz et soul avec réussite.
Tous les yeux se tournent alors vers la scène principale pour l'arrivée très attendue du "jaguar", Joeystarr. Tout en muscle et accompagné par les musiciens d'Enhancer aux instruments, le trublion parvient à convaincre un large public avec un flot agressif et une puissance sonore maîtrisée. Le choix suivant entre Billy Talent et Shitdisco nous oriente donc vers les écossais : une prestation attendue de longues minutes dans l'incompréhension la plus totale, avant que la confirmation de la non venue du quatuor ne soit prononcée plus d'une heure plus tard. Décevant.
Un rapide passage devant la scène principale, en attendant l'arrivée de Frank Black, confirme les craintes initiales par rapport à l'une des têtes d'affiche de la soirée, Renaud. Ambiance absente, capacités vocales de piètre qualité et orchestrations brouillonnes pousse une partie du public à migrer vers d'autres cieux après quelques titres seulement.
C'est un Frank Black passablement énervé par divers problèmes techniques que l'on retrouve sur le coup de 22h. Le leader des Pixies, d'ordinaire plus calme et posé, trouve malgré tout les ressources nécessaires pour passer outre ces quelques désagréments et proposer, accompagné d'un classique trio guitare/basse/batterie, un set nerveux et sans fausse note que l'on retiendra aisément parmi les temps forts du jour. Il n'en sera malheureusement pas de même pour Archive. Contraints de se produire avec près d'une heure de retard, en concurrence directe avec les Rakes, les londoniens raccourcissent leur set jusqu'à ne proposer que sept titres.
Au même moment, quelques dizaines de mètres plus loin, Alan Donohoe et ses comparses drainent minute après minute une foule plus conséquente. Si peu de véritables connaisseurs du groupe semble avoir fait le déplacement, c'est avec générosité et entrain que les plus motivés font monter l'ambiance au son des titres les plus anciens tels Work Work Work (Pub Club Sleep), Strasbourg, Retreat ainsi que l'inévitable et fédérateur Open Book, ou des compositions tirées de Ten New Messages, à savoir We Danced Together, Suspicious Eyes puis, pour clôturer la soirée, l'excellent The World Was A Mess But His Hair Was Perfect.

Une première journée au final mitigée, en attendant toutefois avec une certaine impatience Little Barrie, Shy Child ou encore Young Gods & Dälek, tous programmés ce samedi aux côtés de The Roots, Tété ou encore des Naast...
artistes
    Galaxie
    Sabo
    Adrienne Pauly
    Pleymo
    The Bellrays
    Joeystarr
    Billy Talent
    Shitdisco
    Renaud
    Frank Black
    Kill The Vultures
    Archive
    The Rakes
    Coldcut
    Cassius