Dub Pistols

Jeudi 27 août à 20h30, le Nouveau Casino ouvre ses portes pour la première soirée Custom de la saison avec à l’affiche Zak Laughed, Edward Sharpe & The Magnetic Zeros et les Dub Pistols.

La salle se remplit progressivement, alors que sur scène monte Zak Laughed. A seulement 14 ans, le jeune homme a déjà un certain nombre de concerts à son actif, et fait partie des espoirs de la scène folk française. A l’entendre chanter en live, on comprend pourquoi. Une voix douce, enfantine, accompagnée au choix d’une guitare ou d’un piano. Nul besoin d’autres fioritures pour charmer le public.
On n’aurait d’ailleurs aucun mal à imaginer la musique de Zak Laughed sur la Bande Originale d'un film comme Juno, notamment la chanson A Letter For Emily. Encore quelques années à ce rythme là, et fort est à parier que le petit Zak deviendra grand...

 

 

A 21h30, c’est au tour des Californiens d’Edward Sharpe & The Magnetic Zeros d’investir la scène, et de nous présenter leur premier album Up From Below lors d’un show psychédélique.
Les titres s’enchaînent mais ne se ressemblent pas : folk douce, rock, country… Le groupe mélange les genres avec une facilité déconcertante. Avec la chanson 40 Day Dream, on s’attendrait presque à voir David Bowie sur scène, tant la voix d’Alex Ebert s’en rapproche. C’est également grâce à cette chanson que le piano est le plus mis en avant, donnant une ambiance bluesy au concert.
En peu de temps, le groupe s’approprie totalement la scène, donnant même l’impression qu’elle est beaucoup trop petite pour contenir leur enthousiasme et leur douce folie. La complicité entre les membres est évidente, en particulier sur la chanson Home, reprise en cœur par les fans.
Les Edward Sharpe & The Magnetic Zeros s’amusent et transmettent leur amour et leur passion au public. Alex Ebert descendra même de scène pour danser et chanter dans la fosse, avant de finir le show avec Hay Hai, sous les hurlements des fans plus que ravis du concert. C’est avec un sourire béat qu’on redescendra de notre petit nuage pour attendre la suite de la soirée.

 

 

Après une petite demi-heure d’attente, deux des (huit ? douze ?) membres des Dub Pistols montent sur scène et commence leur set. La raison quant à leur nombre restreint sur scène ne sera pas expliquée, mais tout du moins excusée, avec la promesse de les retrouver (tous) d’ici novembre. Durant leur DJ set mêlant Run-DMC, Shaggy ou encore The Four Tops, le duo fait danser le public, prouvant ainsi qu’il n’est pas nécessaire d’être beaucoup pour être efficace.
Au fur et à mesure du show, les spectateurs deviennent participants, oubliant même de regarder le groupe pour se déhancher plus librement dans la fosse... Difficile de décrire plus précisément une soirée aux allures de boîte de nuit. Ca s’agite, ça chante, ça drague… Et pourtant il s’agit bien d’un soirée live ! La générosité du duo ne s’arrête pas à la musique, puisqu’il partage quelques gorgées de whisky avec les premiers rangs, avant de quitter la scène sous les acclamations du public.

 

 

Peu avant minuit, après trois heures de show, le public ressort essoufflé et quelque peu sonné, grâce à une affiche tour à tour folklorique, psychédélique et électrique. La rentrée a bel et bien commencé...