The Research

On s'en doutait depuis pas mal de temps déjà et The Research le prouvent en 2006 : nul besoin d’utiliser une guitare pour faire de la pop ou du rock en ce nouveau millénaire. Un clavier, une basse, une batterie et trois voix bien accordées sont amplement suffisants !

Musicalement, physiquement ou scéniquement, The Research est un groupe atypique de la scène actuelle. Composé d'un chanteur-bidouilleur looké « à-la-Beck », d'une batteuse aux allures de danseuse et d'une bassiste taille camionneuse, le trio sait se démarquer de la concurrence. Leur musique, pop-rock simpliste, acidulée et légère n'en est pas moins originale, le groupe jouant à merveille sur les changements de rythme, les harmonies vocales (n'importe lequel des trois membres du groupe assure à merveille le chant !) et les textes tout aussi touchants que poétiques, bien que parfois aussi profonds qu'une lettre de Lorie à ses fans.

Fortement influencé par la pop des Beach Boys ou des Ronettes, ce premier album présenté sous le trompeur titre de Breaking Up ne manque pas d'atouts pour charmer le large public auquel il se destine. Quand bien même quelques titres tels I Love You But... ou Ba Ba Ba n'apportent finalement pas grand-chose au disque, la majorité des morceaux proposés se révèlent avec le temps comme d'agréables pépites entêtantes, à commencer par The Way You Used To Smile, We've Got Something, Lonely Hearts (Still Beat The Same) ou la merveille de single qu'est C'mon Chameleon.

La véritable question n'est pas de savoir si le succès croisera un jour la route de The Research, mais plutôt quand cela arrivera. Une des plus belles réussites de ce début d'année !