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Blah Blah Blah

Death To The Indie Disco

Blah Blah Blah - Death To The Indie Disco
Chronique Single/EP
Date de sortie : 07.04.2008
Label :Kids
35
Rédigé par Laurie, le 22 avril 2008
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Blah Blah Blah et son rock jouissif débarque avec un premier single qui cloue le bec aux adeptes du post punk de luxe, avec ses frasques teintées de ska et de jazz.

Comme le nom de son titre Death To The Indie Disco l’indique, le trio le plus loquace du moment, n’a que faire de rentrer dans un ordre pré-établi et préfère s’amuser à distorsionner à souhait, son style façon Madness, à étirer la désinvolture jusqu’à épuisement, pour finalement investir une boite underground et y célébrer la mort. Fondé en 2005, à Londres, sur la base d’un power trio, guitare/basse/batterie, Blah Blah Blah tourne autour du noyau Jay Canagaseby et Chris Brinck-Johnsen. Pour se faire connaître du grand public, avant l’enregistrement de leur premier single chez Kids, le groupe n’a pas hésité a enchaîné l’an passé plus de 300 concerts, incluant quelques moments, sûrement dignes de figurer dans l’histoire secrète kitsch du rock, en participant à des mariages et autres fêtes d’anniversaires. Heureusement pour eux, les 3 Blah Blah Blah ne se sont pas cantonnés au découpage de pièces montées et ont aussi assuré les premières parties de valeurs sûres telles que Kate Nash ou The Holloways.

Blablater pour ne rien dire n’est pas le genre de la maison. On a affaire ici, à un trio qui a la langue bien pendue sur sa ligne de basse et qui bavasse ses histoires sordides sans retenues. Le phrasé culoté de Jay dit Amen à Joe Strummer et convie tous les damnés à danser dans un club de jazz enfumé sur le second titre joué live, Death Until We Part. A la frontière entre le burlesque et la gravité, Blah Blah Blah propose d’abreger tous les discours superflus et de seulement danser sur sa musique.
notes des lecteurs