Coldplay

Trop homogène à mon goût et dans la très droite lignée des précédents, X&Y, le dernier album de Coldplay m’a laissé sur ma faim. En fait mon appétit pour le groupe avait déjà été sérieusement entamé par le gavage médiatique, jusque dans mon Monoprix à la programmation certes bien meilleure que beaucoup de radios FM (Divine Comedy, Garbage, Barry Adamson… écrire à SOV pour l’adresse et la playlist).

Pou en revenir à nos stars, Chris Martin, chanteur et porte parole du groupe doit avoir deux angoisses. En premier, la dette des pays africains et ensuite que quelqu’un puisse penser que Coldplay ait pris la grosse tête. Du coup Speed of Sound, premier single depuis deux ans, n’est même pas la meilleure chanson de leur album et ce n’est pas non plus un morceau dont le refrain rentre de force entre vos oreilles, pour n’en être délogé que par l’épuisement ou par un autre tube.

The Speed of Sound est morceau agréable dans le sens polie et bien élevé comme dirait ma grand mère. Si vous n’y prêté pas attention, vous ne l’entendrez même part. Et si à tout hasard votre oreille est accrochée par sa mélodie légère elle en sera ravie. Ajoutez à cela deux très bonnes faces B et un packaging très design qui est une fois de plus une déclinaison de celui de l’album et vous avez un très bon single.

Le premier inédit est plus puissant et fait penser à ce que faisaient les parrains de Coldplay à la fin des années 80. Une ballade qui donne envie de prendre le large à la U2 avant explosion de melons et une basse que n’aurait pas renié Simon Gallup de The Cure dans sa période Disintegration. Le dernier titre est une chanson d’amour lente et au piano, très Coldplay mais moins mièvre que d’autres.

Le format trois titres est décidément idéal pour (re)découvrir un artiste.