Patrick Wolf

Troisième extrait de l'album Wind In The Wires, Tristan est à n'en pas douter l'un des singles les plus celtiques de cette fin d'année. Quelle heureuse coïncidence que sa sortie soit justement programmée pour le jour d'Halloween, fête celte par excellence !

Inspiré de la fameuse légende celtique « Tristan et Iseut » (dont la scène se déroule en Cornouailles, là-même où Wolf s'est exilé le temps de faire son album), Tristan est un des titres clé de Wind In The Wires. Le morceau agit comme une sorte de catharsis dans lequel Wolf se défoule et extériorise ses émotions et ses frustrations les plus brutales et les plus conflictuelles. Tout cela sur un rythme electro rock énergique qui ne laissera personne indifférent.

On reste dans cette ambiance médiévale avec The Hazelwood, version musicale d'un poème de William Butler Yeats, et Idumea, chant traditionnel du 18ème siècle. Deux morceaux dans lesquels Patrick Wolf, tel un troubadour des temps modernes, nous conte des épopées enchanteresses et poétiques. Leur aspect romanesque est d'ailleurs renforcé par des arrangements très minimalistes. Qu'il chante a cappella ou seulement accompagné de quelques touches de ukulélé, de kantele ou d'alto, Wolf nous offre quelques minutes d'évasion qui risquent d'en envoûter plus d'un.

Une fois de plus, Wolf le ménestrel nous embarque pour un voyage dans son univers mystérieux et romanesque, un petit bout d'aventure que l'on savoure avec délectation.