Hell Is For Heroes

Très vite étiquetté comme le groupe de 2 anciens membres des regrettés Symposium, Hell Is For Heroes n'a pas tardé à se débarrasser de ce lourd et compliqué héritage pour se faire son propre nom.

A peine une poignée de singles aura suffit à installer le combo londonien de Will McGonagle sur la route des étoiles. Parce que si le début de carrière d'Hell Is For Heroes avait été jusque là plus que prometteur, The Neon Handshake, le premier album du quintet vient carrément confirmer tout le bien que l'on penser d'eux. Si ce n'est plus ! La recette est simple : un rock énergique, des riffs explosifs qui iraient jusqu'à faire bondir les lapins dans leurs clapiers, et un chanteur, Justin Schlosberg, qui trouve le juste compromis entre un cri plaintif ultra saisissant et une voix calme et porteuse, il nous prouve même qu'il ne sait pas que hurler (Slow Song, Retreat).

Tout cela a été mixé dans un album cohérent, simple, sans déchets ni fioritures. Une vraie perle. 12 titres qui pourraient quasiment tous être des singles, dont certains sont même des super tubes au refrain accrocheur (You Drove Me To It, Night Vision, I Can Climb Mountains), d'autres de véritables hymnes rock (Disconnector, Sick/Happy)

Suivant la voie tracée par Hundred Reasons, Hell is for Heroes se pose déjà comme un leader de la nouvelle vague émo anglaise prête à renvoyer le neo métal US aux oubliettes. A peine 2003 commencé qu'on tient là déjà un candidat au titre de l'album de l'année, si ce n'est plus ...