Il est important de mentionner que, en dehors du festival, les attractions ne manquent pas dans la ville de Budapest. Si certaines sont liées au Sziget, d'autres telles que l'architecture ou un spa de classe mondiale sont également importantes. On retiendra les Thermes Rudas, constitués de bains datant de cinq-cent ans et agrémentés d'un spa, incluant un jacuzzi placé sur le toit du bâtiment avec une vue imprenable sur le Danube. Mais pas de temps à perdre aujourd'hui, la programmation sera la plus belle de cette semaine.
Près de quatre-vingt-dix mille personnes sont attendues pour cette seule journée, un chiffre constituant le double de l'affluence comptée sur l'ensemble de la semaine de la première édition du festival, il y a vingt-deux ans. Avec l'arrivée du week-end, de nombreux locaux sont présents, tous les billets ayant ainsi été écoulés.
L'utilisation de lances à incendie pour arroser le public face à la scène principale rend supportable d'assister au concert d'
Awolnation sous le soleil du début d'après-midi. Le groupe ne jouera bien entendu pas uniquement son tube
Burn It Down, et le public ne manquera pas de sauter et s'étreindre lorsque Aaron Bruno le demandera.
Marina And The Diamonds est appelée à suivre, avec une tenue violette moulante, des chaussures à talons hauts et un serre-tête. Bien que Marina Diamandis déclame sa joie de se produire ici pour la première fois, on se souvient pourtant de sa première venue en 2011. Quoiqu'il en soit, l'heure est à l'interprétation de ses principaux titres, notamment
Primadonna,
I Am Not A Robot ou
Bubblegum Bitch, mais le public apprécie également ses morceaux plus récents et le montre durant
Happy et
Forget, souhaitant par la même occasion un joyeux anniversaire au guitariste de son groupe.
Après les ballons et les drapeaux les précédents jours, une Color Party est proposée aujourd'hui aux plus braves des festivaliers. Des jets de poudre colorées jaillissent ainsi aux quatre coins de la fosse sous forme d'un combat spectaculaire à l'issue d'un compte à rebours. Certaines personnes présenteront encore les signes du moment le lendemain !
Sur la scène principale, Kasabian sont de retour pour leur cinquième apparition au Sziget Festival. Un lieu où ils avaient filmé en 2004 le vidéo clip de
Club Foot et qui semble leur tenir à coeur à en voir les images publiées le jour même sur les réseaux sociaux.
Tom Meighan semble toutefois fatigué et peu satisfait des conditions sonores, mais Serge Pizzorno est là pour transformer le concert en véritable spectacle. Ils commencent par
Bumblebee et font danser et sauter les premiers rangs. Le chanteur incite le public à se lâcher avant de lancer
Club Foot durant lequel des drapeaux à l'effigie d'équipes italiennes se montrent et les crowd surfers se multiplient.
Re-wired,
Switchblade Smiles et
Empire seront mémorables aujourd'hui, avant le final traditionnel avec
L.S.F. (Lost Souls Forever) et
Praise You de Fatboy Slim chanté par Tom Meighan et Serge Pizzorno assis sur les marches l'un à coté de l'autre. Un concert poursuivi par les choeurs de la foule quelques minutes durant après le départ du groupe.
Un rapide détour nous mène à la tente A38 pour
Jamie Woon. Le lieu est pour ainsi dire plein et la température se rapproche dangereusement de celle d'un sauna. Plus tard dans la journée, pour les Dropkick Murphys, l'accès au lieu sera même fermé durant le concert !
De retour sur la scène principale,
Avicii est extrêmement attendu et la densité de la foule la rend impénétrable. Le DJ se trouvant seul sur scène, le spectacle est assuré via des animations, lasers et jets de flammes ou confettis. Dans ces conditions, le public ne peut que s'amuser, porté par des montées en puissance et les titres
Hey Brother,
Wake Me Up,
I Could Be the One ou
A Sky Full Of Stars.
Notre journée de douze heures s'achève sur les beats funky de
Gramatik. Un set vivant et rythmé, marqué par une reprise du
Kiss de Prince. Il faut croire qu'au Sziget Festival le public est branché sur batterie !