Lyla Foy

Lyla Foy, faiseuse de pop mélodique et intimiste -selon sa description publique- signe son deuxième disque depuis Mirrors In The Sky, de 2014. Après la promesse d'un son renouvelé, devenu plus dur, on s'attendait quand même à autre chose. Bigger Brighter n'est ni un disque surprenant ni particulièrement trippant. L'album est en demi-teinte, avec des chansons pop électro légères dont certaines se démarquent avec de beaux refrains.

On saute Suckermoon, titre méli-mélodramatique et terriblement ennuyant. La voix de Lyla est pourtant belle, mais elle sonne comme dans une chanson du début des années 90. Far Behind You commence bien et on dirait de la bonne synth-pop, si ce n'était pas pour son refrain qui gâche un peu les attentes. Jonathan Donahue apporte sa touche vocale à la chanson et c'est un petit plus.
Ice Bar et les suivantes sont des chansons qu'on pourrait très bien écouter dans un lounge bar, au bord d'une piscine. En bon single, Try My Heart est agréable à écouter. Le rythme s'accélère, le son devient plus brut et la mélodie accrocheuse.

Juste derrière, Bring Flowers se démarque avec des claviers qui créent une atmosphère mystérieuse, avant que la chanteuse ne commence son chant envoûtant lentement. Le problème arrive lors du refrain. Trop banal. L'atmosphère obscure distillée un peut partout dans l'album fonctionne très bien dans Bigger Brighter, titre vraiment réussi. Ici, la voix de Lyla -très aérienne- arrive à créer une atmosphère quasi mystique qui nous berce jusqu'à la fin. On aime beaucoup les sons rétro et ceux un peu plus space des synthétiseurs.

En résumé, Bigger Brighter est un disque qui s'écoute bien en toile de fond, avec quelques étincelles parsemées par-ci par-là.