C'était un mardi assez chargé musicalement qui s'annonçait là.
Tout avait commencé en fin d'aprés-midi par un savoureux showcase de The Bishops.
Ce qui faisait office d'apéritif plantureux.
Nous voilà ensuite partis pour le nouveau casino, ses joueurs, ses jetons et sa fumée legendaire.
Après une première partie (Catleya) assez éasante tout porte à croire que le film peut enfin commencer.
The Cinematics, pour leur deuxième passage à Paris, ont vu les choses en grand; panavision et technicolor sont au programme.
Ils s'élancent donc, à la vitesse d'un travelling avant, sûrs de leur affaire et sans générique préalable.
Sunday Sun débute le concert et un flash-back nous propulse deux jours avant. Ou peut-être deux décennies plus tôt en pensant à
The Lucy Show.
Forts de leur premier album, ils nous livrent un show sans faille, bien carré où cependant une pointe d'émotion serait bienvenue...Les singles
Break et
Chase font figure de morceaux essentiels. Le reste reste de bonne facture evoquant tantôt Editors, tantôt Interpol, tout ça à la sauce écossaise de Franz Ferdinand. Se détachent peut-être
Maybe Someday et
Human et voilà qu'on pense à The Departure...
Un son un peu moins coloré que l'album (laissé notamment aux mains d'un spécialiste:
Stephen Hague) mais qui attaque la péllicule de part en part.
Et personne n'avait encore visionné cet inédit:
Be In The World.
Tout doit se terminer mais les spectateurs insistent et voici
Rise And Fall qui clot brillament cette attraction, porteuse d'espoir pour un groupe qui arrivera peut-être à surpasser ses maîtres.
Mais qui a néammoins aujourd'hui le mérite de ses ambitions.
Hop, travelling arrière, un autre concert acoustique de The Bishops, le fromage avant la poire.
Et ce sera ensuite Eight Legs, ou comment tenir encore sur ses pieds à une heure déja bien avancée...