The Earlies

Le premier album de The Earlies, These were the Earlies, est sorti l’année dernière chez nous en France, deux ans après une première sortie en import. Bien que son titre nous fasse penser au contraire, The Earlies est un groupe qui existe bel et bien toujours de nos jours. Cette fois-ci, The Enemy Chorus est arrivé en temps et en heure jusque nos petites écoutilles. Et une fois de plus, le charme opère de suite : on prend un plaisir quasi indescriptible à écouter la musique de cette troupe - oui, oui, sur scène, ils peuvent être jusque 11 individus, tout de même - anglo-américaine voguant entre Manchester et Abilen, leur ville natale du Texas.

Le Beta Band n’est plus, on le sait… Pas si grave, The Earlies prennent la relève haut la main. La musique de JM Lapham, Giles Hatton, Christian Madden et Brandon Carr est une sorte de rock céleste imprévisible, psychédélique, totalement captivant et irrésistible. La question qu’on peut facilement se poser est la suivante : que leur passe-t-il par la tête pour nous pondre une musique tellement magique et féérique (Gone for the most part), tout en étant absolument mélodique et enivrante (The ground we walk on) ? Parfois, on a la drôle impression que c’est une fanfare qui s’empare du groupe, comme sur la pétillante chanson qu’est Foundation and earth. A d’autres moments, l’ambiance se fait moins joyeuse et plus sombre, tel le nerveux When the wind blows. Dans tous les cas, ce qui nous plait, ce sont ces bidouillages electro-pop-bricolo-tout ça en même temps qui, au final, créent cette ambiance si particulière, légère et aérienne, propre au groupe.

Une seule envie maintenant : les voir sur scène le plus vite possible, afin de constater que cette magie est parfaitement retranscrite en concert. Quelle chance pour les parisiens, The Earlies seront sur la scène de la Maroquinerie le 15 mars prochain… Probablement à ne pas manquer, alors à vos agendas!