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The Horrors

Paris, Baron - 3 avril 2009

Live-report par Hybu

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En pleine période de promotion de leur second album, Primary Colors, The Horrors font une escale à Paris pour enchaîner interview, séance photos et un petit concert privé dans le micro club branché de l'ouest Parisien, le Baron.

Ce soir à la porte du Baron, pas loin du pont de l'Alma, je retrouve une foule bigarrée, amis coureurs de bons concerts parisiens, camarades de chez Voxpop et la population habituel du club, sous entendu beaucoup de jolies filles. La salle est minuscule, à peine de quoi entasser 150 personnes massées devant le set du groupe. Nous attendons, debout sur les canapés, sur les chaises. Une rumeur court, le groupe est plutôt mécontent de l'endroit. Cela explique peut être la brièveté du concert, une trentaine de minutes, envoyées sans trainer, cinq ou six chansons, pas plus, toutes tirées du nouvel opus. Malgré l'étroitesse de la salle, le son est plaisant. Le nouvel album des Horrors est décidément excellent, les nouvelles chansons sont tendues, intenses et rendent parfaitement sur scène.

Faris joue le rôle du chanteur post-punk torturé, yeux dans le ciel, mains sur le visage, visites éclaires et bousculées au milieu des gens. Spider Webb et Thomethy Furse ont échangés leurs instruments. Ce dernier maitrise à la perfection les textures de claviers; c'est devenu rare un groupe de rock qui ne se contente pas du preset d'un microkorg... Il contribue énormément à l'ambiance sombre, parfois légèrement grandiloquente, parfois schizophrénique. Je reprocherais peut-être au groupe de sur-jouer parfois à la mimique près les attitudes de leurs idoles. Mais qu'importe, pour une fois le baron sentait la sombre lourdeur, le béton armé, la géométrie répétitive de l'architecture des grands ensembles plutôt que le strass, l'animateur télé et le velours bordeaux.

Vivement Primary Colors qui en surprendra beaucoup. En espérant revoir les Horrors rapidement dans de meilleures conditions.