Twisted Charm

Pour ceux qui ne savaient toujours pas que le rock était une jungle, Twisted Charms en fait la double démonstration. D'abord en se comportant comme des sauvages, et en jouant de manière destructurée et bordélique. Ensuite en recréant la chaîne de l'évolution des espèces.

Explication, tordue (twisted) comme leur musique : pour son premier concert parisien, Klaxons ouvrait pour Liars, et pour son premier concert parisien, Twisted Charms ouvrait pour Klaxons. Le quartet de Finsbury Park (quartier du nord de Londres) est le chaînon manquant entre ces deux groupes de fous furieux dansants et bordéliques, avec en prime une arme de plus : un saxo déluré. La boucle est bouclée.
Passées la surprise et la migraine que provoque la première écoute de ces cinq titres, on finit par rentrer dans cet univers festif et apocalyptique. C'est pour le côté Charms. Depuis les Chemical Brothers, peu de groupes ont aussi bien porté leur nom.

Dernière avertissement avant que vous n’écoutiez leur musique, la biographie qui figure sur leur site est celle de Michael Bolton. Mais quel genre de malades sont-ils ?