The Stands

Un an et demi après la sortie de leur premier album, The Stands reviennent nous offrir une petite heure de bonne humeur, un agréable voyage en ballon de part et d'autre de l'Atlantique.

Emportée dans la nouvelle hype venue de Liverpool avec leurs compatriotes des Zutons et The Coral, la musique de The Stands ne renie pas les influences flagrantes de leur illustre ville d'origine, mais nous emmène faire un tour chez leurs cousins américains où Howie Payne a passé pas mal de temps.

Nous voici donc face à un album où se croisent une gentille folk mâtinée de brit pop pure souche et des sursauts de country sauce songwriter. La voix, les textes et les arrangements ne sont que douceur, même dans les rythmes les plus entraînants. A l'écoute de certains titres comme par exemple Soon Come, on est un peu obligé de songer à un bon vieux Revolver... qui aurait pris la Route 66. Je ne connais pas les raisons du titre de l'album Horse Fabulous mais celui-ci m'évoque la double référence aux « Fab' Four » et aux chevauchées à travers le désert, Stetson sur la tête. Pas étonnant que Noël Gallagher soit dithyrambique à leur sujet.

A noter, la présence d'un titre instrumental Mountains Blue And The World Through My Window (tout un programme), aux atmosphères de BO piano-cordes pour film des années 70 avec Delon ou Belmondo. Ecouter ce disque revient un peu à se téléporter dans une suprise-party-à-papa et donne envie de ressortir tous ses classiques. Mieux, on se dit que si on ne les a pas à portée de main, avec The Stands, on pourra se faire plaisir en une seule fois.

Rien de révolutionnaire donc, mais rien de déplaisant non plus dans cette bal(l)ade nostalgique, même si le tempo de Nearer Than Green (voire celui de Turn The World Around) est tout de même assez peu discrètement volé à un certain Coffee And TV...