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The Wild Mercury Sound - Miss Frost
Chronique Single/EP
Date de sortie : 10.10.2011
Label :Hearts & Minds Records
25
Rédigé par Jeremy Leclerc, le 27 octobre 2011
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C’est d’une phrase de Bob Dylan (à propos de son merveilleux Blonde On Blonde) que The Wild Mercury Sound tire son nom : « It's that thin, that wild mercury sound. It's metallic and bright gold, with whatever that conjures up. That's my particular sound ». Un son qu’essaye de retrouver ce jeune groupe qui, à quatre et avec une moyenne d'âge inférieure à 19 ans, doit tout juste atteindre les soixante-dix printemps du Zim. S'ils citent bien volontiers Bob Dylan parmi leurs influences, les quatre garçons produisent plutôt une musique orientée vers un rock que l’on qualifierait de brut, une forme de de mix entre Pavement et les Arctic Monkeys, la froideur du son métallique en plus.

Et c'est cette froideur que l'on ressent dans Miss Frost, lequel raconte « la relation bizarre avec une ex-petite copine » qu'a vécue le chanteur, petite copine que l'on pourrait comparer à un frigo. La basse qui se balade seule dès l'entame de la première minute est annonciatrice de l'explosion qui va se produire juste après. Les guitares sont tranchantes, comme la voix du chanteur, laquelle va d'un coup se retrouver noyée sous la saturation (sale) qu'avait l'habitude d'utiliser le groupe Linkin Park. Tout à coup c'est le fantôme de Muse qui vole au-dessus de la chanson, avec un riff emprunté à Knights Of Cydonia, un son lourd et rock que l'on retrouve dans Itchy Skin, dont le riff donne envie de réécouter Plain Gold Ring, version Nick Cave & The Bad Seeds.

Ce son brut, tranchant et métallique, comme sorti tout droit d'une forge, et le talent de ces jeunes anglais, poussent à en savoir plus sur The Wild Mercury Sound, et ce n'est pas le NME qui a estampillé un de leur récent concert comme « unmissable new music shows of the week » qui dira le contraire.
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