Gledhill

Toute première sortie de single pour Gledhill, jeune groupe signé sur le label First Panda, ayant le même producteur que Keane et désirant, selon leur biographie, «écrire les chansons les plus grandes et épiques qu’on ait jamais entendu»! (j’en vois qui rigolent au fond…)

Alors donc, avec un objectif affiché aussi démesuré, ce single est-il vraiment une belle entrée en matière?
Pas vraiment en fait tant ce Resurrect Me dégage une inévitable impression de «déjà-entendu» dès son ouverture prétentieuse avec violons et orchestrations un rien maniérées.
Pourtant, la chanson se découvre ensuite relativement bien, surtout sur les couplets (plus sobres) sur lesquels la voix assez grave de David Gledhill fait mouche; mais si certains fans de Thirteen Senses ou Cherryfalls pourront y trouver leur compte, la banalité générale du morceau découragera certainement ceux qui recherchent dans la nouveauté ce petit «plus» qu’apparemment les cinq de Gledhill n’ont pas encore…

Deux faces-B accompagnent ce single et si Good Times Ahead (très U2 vocalement) peine à convaincre de son potentiel, la mignonne While You Sleep permet de redonner espoir en Gledhill qui, s’ils parviennent à découvrir une originalité propre qui leur fait pour le moment cruellement défaut, pourraient bien faire parler d’eux plus rapidement que prévu.