Chronique Album
Date de sortie : 04.07.2005
Label : Tired & Lonesome
Rédigé par
Jean-Christophe Gé, le 17 août 2005
Kid Carpet se fait plaisir tout seul avec quelques jouets, un magneto et des instruments pas chers. Le résultat couvre des horizons aussi éloignés que ceux d’un Buck 65 plus brut et moins expérimenté (Nelson Street), les contrées sombres et gothique de The Faint (There’s a shoe), voire plus franchement bizarre à la Virgin Prunes (If I had a hammer). Vastes déambulations musicales que l’auteur qualifie de disco-punk enfantine ou de shit-hop.
En une grosse demi-heure, Kid Carpet nous balance 18 chansons échappées d’un journal intime. S’y retrouvent réflexions alcoolisées et propos sous influences chimiques que la pudeur devrait faire réserver à un être cher resté de l’autre côté de l’océan ou derrières les barreaux d’une prison.
Ideas and oh dears est tellement personnel, que j’ai du mal à rentrer dans cette intimité et je passe à coté de l’album. J’aurais quand même appris grâce à Granny Message, un authentique message de sa grand-mère, que les mémés du monde entier ne sont décidément pas à l’aises avec « ces machines » : les répondeurs.