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Frank Turner

Paris, Zénith - 2 février 2013

Live-report par Romain

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Première partie périlleuse pour Frank Turner. Ayant pour mission d’ouvrir pour le groupe américain de punk celtique Dropkick Murphys au Zénith de Paris samedi soir dernier, le jeune chanteur folk-punk anglais a très bien su se faire apprécier d’un public venu apprécier un tout autre genre musical.

Trois quarts d’heure avant son entrée en scène, Frank Turner annonçait sur son compte Twitter qu’il était en train de revoir son français en coulisses pour tenir sa prestation entièrement dans la langue de Molière. Belle initiative de cet auteur-compositeur à la carrière déjà bien avancée dans la musique. Lorsqu’il fait son entrée sur la scène du Zénith à 19h30, la salle est à peine remplie au tiers. On se dit alors que les fans des Dropkick Murphys vont bouder ce petit gars sympa avec son sourire et sa guitare. Et pourtant...

Entonnant seul la première chanson du set, If I Ever Stray, sa voix chaude et puissante ravit certains et en étonne d’autres. Il est vite rejoint par ses musiciens pour donner du rythme au morceau et de la vie dans le public. De l’acoustique on passe à l’électrique, des temps forts on passe aux temps calmes. La foule peut aussi bien remuer comme elle peut balancer ses bras de droite à gauche. Il suffit d’ailleurs de peu de temps à Turner pour réussir à communier avec le public parisien, un brin d’humour en plus : « Cette chanson... erm... c’est boire du whisky avec ma grand-mère » dit-il avant de jouer Peggy Sang The Blues ; « cette chanson, c’est l’histoire d’une petite amie complètement dingue ! » raconte-t-il en entamant Reasons Not To Be An Idiot.
La fosse se remplit de plus en plus et assiste à une première partie finalement très convaincante. Frank Turner va d’ailleurs demander au public, dans un premier temps, de participer au concours de danse qui a lieu à travers les différentes villes de la tournée (Long Live The Queen), puis de chanter en chœur après lui (Photosynthesis) et enfin de prendre un cours de chant avec lui (I Still Believe). A noter que le premier single du prochain album de Frank Turner est interprété : Four Simple Words, sorti en décembre dernier, est extrait de Tape Deck Heart qui paraîtra en avril prochain. La musique est effectivement très folk au son du piano, de la guitare sèche et de l’harmonica. Le bassiste est le plus remuant des musiciens, mais tous offrent une belle énergie.

La soirée se poursuit avec l’inusable Didier Wampas et son style punk bien à lui, et surtout avec les Dropkick Murphys, lesquels convieront Frank Turner sur scène juste avant leur rappel le temps d'une association très punk-celtique pour mettre un coup d’électrochoc au Zénith !
setlist
    If I Ever Stray
    The Road
    Peggy Sang The Blues
    Reasons Not To Be An Idiot
    Glory Hallelujah
    Long Live The Queen
    Four Simple Words
    Photosynthesis
    Try This At Home
    I Still Believe
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