Blackfield

La soirée commence à l'écossaise ce soir au Trianon avec North Atlantic Oscillation et son electro-rock atmosphérique. La salle est comble mais c'est bien Blackfield qu'ils attendent tous. De l’Écosse, nous voici passés à l'Angleterre et Israël.

Ce soir, c'est la dernière date de la tournée européenne, Blackfield embarquant ensuite pour la partie nord et sud américaine de sa tournée mondiale. Light show simple, des couleurs qui caressent telles les chansons mélancoliques du groupe. Le nouvel album, Welcome To My DNA est sorti le 28 mars dernier et c'est un vrai plaisir d'entendre les nouvelles compositions en live, notamment DNA, Rising Of The Tide ou encore le magnifique Zigota, à la base une chanson solo d'Aviv Geffen enregistrée en hébreu il y a huit ans que le duo a choisi de réenregistrer en anglais et d'inclure sur le nouvel album.

 

 

Sur scène, la complicité entre Steven Wilson et Aviv Geffen crève les yeux et ils n'hésitent pas non plus à l'afficher, déclarant leur amitié l'un pour l'autre devant leurs fans ravis. Steven Wilson explique son plaisir d'être présent à Paris ce soir. Pas seulement pour son amour de la capitale française et ses fans, mais aussi car il est heureux d'avoir échappé au battage médiatique entourant selon ses propres termes le pire gaspillage d'argent public au Royaume-Uni, un non évènement total monté en épingle par les médias, à savoir le mariage du Prince William et de Kate Middleton.
Durant leur set, les morceaux plus anciens ne sont pas laissés de côté, et le public est ravi de pouvoir entendre ou ré-entendre l'émouvant The Hole In Me, Miss You ou encore un superbe Epidemic durant lequel le bel Aviv se déleste de sa chemise. En rappel, pour Far Away, présent sur leur nouvel album, Aviv nous explique que selon lui un vrai artiste voyage toujours physiquement ou mentalement et est donc tout le temps « Far Away ». Suit le fameux Hello que les fans semblaient attendre et le concert s'achève sur It's Cloudy Now, apothéose parfaite pour cette très belle prestation.

 

 

Indéniablement, les musiciens semblaient sincèrement heureux d'être là et de jouer pour leur public. Ils resteront ainsi un long moment sur scène, bras dessus, bras dessous, à saluer et remercier leurs fans français.