Delays

De trop bonnes fées se sont penchées sur le berceau des Delays et elles les ont pourris. Invités il y a trois ans en première partie des Pixies, signés sur Rough Trade puis Fiction, le label qui a lancé The Cure, les Delays n’ont eu de cesse de sortir des disques moins bons que leurs précédents.

L’écoute de cet EP est un supplice, je n’ose imaginer ce que sera l’album à sortir en 2008. Ce disque est de la pure soupe en boite. Les Delays y inventent un genre que je ne connaissais pas, l'emo core FM. Une musique sirupeuse et cabotine à souhait à réserver à ceux qui n’ont pas plus de dix morceaux dans leur lecteur MP3.

Si vous voulez y jeter une oreille, tentez Slow Burn. C’est un morceau énorme, un slow métaleux comme personne n'ose plus en faire depuis quinze ans. En un peu plus de cinq minutes, j'ai agonisé d'horreur à petit feu, et de ce point de vue les titres sont bien choisis.

Leur jeu est tellement ridicule qu'on frise la parodie, assez proche de la chanson de noël du chanteur sur le retour dans le film Love Actually. On fait avec les références que l'on a.