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Archie Bronson Outfit

Interview publiée par Valy le 24 juin 2006

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Toujours soutenu par l'excellent label Domino Records, le trio Archie Bronson Outfit a récemment sorti son second album étrangement intitulé Derdang Derdang. Leur récent passage à Paris était une occasion de les rencontrer que nous n'avons su ignorer...

Archie Bronson Outfit c’est une voix particulière, la tienne, et un gros son de guitare. Est-ce que tu es plus un chanteur qui joue de la guitare ou un guitariste qui chante ?

Sam Windett : Je n’avais pas vraiment l’intention de commencer un jour à chanter, mais derrière la guitare tu arrives à l’étape où il faut bien chanter les compositions mais au départ je suis plus sur la guitare.

Mark, le batteur, compose et écrit les paroles c’est ça ?

SW : Oui il compose et on écrit tous ensemble

Mais il compose à la guitare ?

SW : Non non, en fait on joue tous ensemble à partir de ses idées – tu auras remarqué que beaucoup de nos morceaux commencent par la batterie-, …

Comment vous êtes vous rencontrés ?

SW : Ados, nous étions copains, tous du même coin de l’Angleterre, et après le lycée nous sommes tous partis à Londres où nous nous se retrouvés

J’ai entendu dire que c’est pratiquement par hasard que vous avez pu être signés chez Domino ?

SW : Oui on jouait dans un pub où le patron du label buvait une bière…sans cette soirée on serait sans doute toujours un groupe d’ado.

Nous voici donc déjà arrivés au second album, Derdang Derdang. Peux-tu m’expliquer ce titre ?Ca a un sens ?Est-ce que ça vient de la chanson « How I Sang Dang » ?

SW : Ca ne veut rien dire en anglais!Oui en fait ça vient ce cette chanson. Ou plutôt, d’une conversation qui a donné ce titre, à partir duquel l’album a en fait été écrit ensuite. Mais ça n’a aucun sens particulier.

Ca sonne comme quelque chose d’assez rythmé…

SW : Oui ça ressemble un peu au son de la guitare : « derdaaang dedaang ». . Et puis on aimait l’idée que les gens puissent se l’approprier à leur façon.

L’album a été enregistré à Nashville ? Une raison particulière à ce choix d’illustre ville de la musique ?

SW : Il n’y a pas vraiment d’histoire derrière ça, mais simplement les mecs avec qui on travaillait sur l’album étaient là-bas et l’opportunité nous a été donnée de les y rejoindre. C’était même presque inquiétant d’aller enregistrer là-bas, on aurait presque honte car c’est plutôt prestigieux et si tu te plantes…

Précédemment vous aviez travaillé avec Hotel des Kills, comment l’avez-vous rencontré ?

SW : Il nous a été présenté par Domino. Son nom est venu dans la conversation. Il a fini par venir jouer live avec nous.

Vous avez rencontré d’autres artistes du label ?

SW : Oui nous avons tourné avec Clinic. Hum.. . (long silence)…ah oui (rires), nous avons plus ou moins joué « avec » les Artic Monkeys à l’occasion d’une soirée. Steve de Pavement quand même…

Des artistes avec qui vous aimeriez collaborer ?

SW : Ah lui oui, c’est clair... sinon Josh Homme…

Leila Moss de The Duke Spirit aussi a eu l’occasion de donner de la voix à vos côtés…

SW : Oui, nous étions amis avec le groupe depuis longtemps

Deux de vos singles tirés du dernier album, « Darts of Pleasure » et « Dead Funny » sont sortis uniquement sur vynil, est-ce un choix du groupe ?

SW : Oui. On sait bien que ça ne va pas vendre des masses, mais ça s’adresse aux « spécialistes » qui aiment les beaux objets.

Un autre de vos titres est quant à lui disponible sur I-Tunes. Que penses-tu de cette nouvelle façon de partager la musique ?

SW : Je trouve ça plutôt sympa. Peut-être qu’à cause de ça les gens achètent moins de disques, mais ça ne peut pas être arrêté comme ça alors autant prendre les devants, pourquoi pas…