autoKratz

Avec son premier album, le duo autoKratz s'inscrit pleinement dans le revival 90's de l'époque à coup d'hymnes techno-rocks acides, sautillant sur les herbes folles de Manchester.

Qui d'autre que le label 2lectro-branchouille Kitsuné aurait pu signer autoKratz ? En véritable dénicheur de sons éclectiques et innovants, la célèbre maison dévoile enfin le premier opus du duo mancunien, bien connu de tous les fans d'electro à tendance revival 90's pré-Justice. Aiguisé par le buzz entourant la sortie, de Down & Out in Paris & London, une compilation de 8 singles du duo sortie il y a tout juste un an, Animal est l'un des évènements electro de l'année.
Emmené par le duo David (chant) et Russel (machines), autoKratz produit un son à l'énergie brute et sauvage, une electro dark bardée de synthés qui puise son inspiration jusque dans la cold wave des 80's. On l'aura compris, Animal porte bien son nom et provoque pendant l'écoute un hochement de tête frénétique, doublé d'un irrépressible battement de pied, voire carrément des bonds pour les plus en forme.
Tout commence avec Always More qui donne le ton. On flotte du côté des productions de Cosmo Vitelli entre une voix stéréophonique et un rythme dance floor qui convainc dès ses premiers soubresauts. The Idiots Are Winning et Gone Gone Gone réveillent les platines laissées par Daft Punk et Justice tandis que Past Your Heart gobe un cacheton revendu par les Chemical Brothers avec son beat surénervé.

Seul bémol à la fête, une certaine répétition au fil de l'album et un manque d'originalité dans les productions qui nous donnera malgré cela, au moins une bonne raison de poursuivre autoKratz dans le futur, à travers champs, au fil d'autres albums.